Présidentielle française - Manifestations pro et anti-Le Pen aujourd’hui Un 1er mai à haute tension entre les deux tours (photo)

La journée d’hier a servi d’échauffement en prévision du temps fort de la campagne du second tour de la présidentielle, les manifestations pro et anti-Le Pen aujourd’hui, pour lesquelles une affluence record est attendue à Paris. 3 500 policiers ont été mobilisés pur l’occasion afin d’éviter d’éventuels accrochages entre les deux camps. Alors que les manifestations lycéennes se poursuivaient, Jacques Chirac a salué sur RTL «l’élan» qui conduit les jeunes à manifester contre le Front national, mais il a appelé chacun à être «vigilant» : «L’action politique dans une démocratie ne se mène pas dans la rue, elle se mène par les urnes». Le président sortant a en outre exclu de modifier son programme pour tenir compte du vote de gauche susceptible de se porter sur son nom au second tour. De son côté, Jean-Marie Le Pen a commencé la journée sur RMC par un commentaire sur les récents chiffres du chômage, estimant que s’il n’y a «pas beaucoup de chômeurs étrangers», il y a en revanche «beaucoup d’assistés étrangers». Le dirigeant du Front s’est ensuite déclaré convaincu, sur TF1, que Jacques Chirac avait monté au premier tour «une magouille électorale fantastique» consistant à le «substituer à (Lionel) Jospin» au second tour, car «il savait de façon à peu près certaine qu’au deuxième tour Jospin le battrait».