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Actualités - RENCONTRE

Cinq heures d’entretiens durs que la courtoisie diplomatique n’a pas réussi à masquer Face à Bush, Abdallah n’a pas mâché ses mots « De graves conséquences pour les USA et leurs intérêts s’ils n’arrivent pas à convaincre Sharon » (PHOTO)

Ce n’était certainement pas un entretien de tout repos que le président américain George W. Bush a eu hier avec le prince héritier saoudien Abdallah ben Abdel-Aziz, dans son ranch du Texas. Une conversation dure qui s’est prolongée cinq heures et que la courtoisie diplomatique manifestée par le chef de l’Exécutif US n’a visiblement pas réussi à masquer. Durant les discussions des deux hommes, les cours du brut se sont d’ailleurs envolés, une rumeur ayant couru selon laquelle l’Arabie saoudite, déçue de l’attitude de Washington, pourrait suspendre ses exportations de pétrole. Mais tant Ryad que George Bush lui-même, au cours de sa conférence de presse, devaient démentir cette rumeur. Il reste que, selon Adel al-Joubeir, proche conseiller politique de l’émir Abdallah, ce dernier n’a pas mâché ses mots à l’adresse du président américain et l’a clairement averti du risque qui pèserait sur les relations entre Washington et le monde arabe si l’Administration américaine ne parvenait pas à persuader Ariel Sharon de retirer ses troupes des territoires palestiniens. «Si les États-Unis ne font pas davantage pour réduire la violence, il y aura de graves conséquences pour eux et pour leurs intérêts», a souligné M. al-Joubeir. À la fin de l’entretien, le président américain a tenté de tempérer la dureté de l’atmosphère en affirmant que l’entretien avec son hôte a été très cordial. Et comme pour faire bonne mesure, il a appelé Israël à «achever son retrait» de Cisjordanie et «inclure une solution non violente à Ramallah et Bethléem».
Ce n’était certainement pas un entretien de tout repos que le président américain George W. Bush a eu hier avec le prince héritier saoudien Abdallah ben Abdel-Aziz, dans son ranch du Texas. Une conversation dure qui s’est prolongée cinq heures et que la courtoisie diplomatique manifestée par le chef de l’Exécutif US n’a visiblement pas réussi à masquer. Durant les...