Actualités - RENCONTRE
Liban-USA - Hariri reçu pendant 50 minutes par Bush à la Maison-Blanche La Banque mondiale presse le gouvernement d’entamer sans délai la privatisation (PHOTOS)
le 18 avril 2002 à 00h00
Le Premier ministre Rafic Hariri a mis à profit l’entretien de cinquante minutes qu’il a eu hier soir à la Maison-Blanche avec le président George Bush pour inciter les États-Unis à s’impliquer davantage dans le processus de paix au Proche-Orient dans le but d’empêcher son effondrement total. Aussi bien au cours de son entrevue avec le président Bush que lors de sa réunion, hier, avec la commission des Affaires étrangères du Congrès, M. Hariri a souligné que le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, s’employait à saboter la paix et que Washington se devait, par conséquent, d’intervenir afin de sauver le processus avant qu’il ne soit trop tard. Ce dossier sera sans doute discuté par M. Hariri avec Mme Condoleezza Rice qu’il doit rencontrer aujourd’hui. Sur un tout autre plan, le Premier ministre a été confronté à de vives critiques de la part du président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, avec qui il s’est réuni dans la journée d’hier. Le président de la BM a, certes, exprimé sa satisfaction au sujet des grandes orientations économiques du gouvernement, mais il s’est montré, dans le même temps, très sévère lorsqu’il a reproché à M. Hariri de n’avoir pas encore mis à exécution, dans les faits, le processus de privatisation qui constitue, à ses yeux, la pierre angulaire de l’opération de redressement de l’économie libanaise.
Le Premier ministre Rafic Hariri a mis à profit l’entretien de cinquante minutes qu’il a eu hier soir à la Maison-Blanche avec le président George Bush pour inciter les États-Unis à s’impliquer davantage dans le processus de paix au Proche-Orient dans le but d’empêcher son effondrement total. Aussi bien au cours de son entrevue avec le président Bush que lors de sa...
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