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Actualités - CHRONOLOGIE

On s’étonne, à Beyrouth, de l’absence du Liban et de la Syrie dans la tournée régionale de Colin Powell

Des sources ministérielles rapportées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, ont fait part hier de leur étonnement à la suite de la décision du secrétaire d’État américain Colin Powell, de ne pas inclure le Liban dans sa tournée actuelle. Une tournée qu’il a entamée par le Maroc et qui se terminera par Israël, en passant par la Jordanie et, probablement, Ramallah. Dans le cas où les pressions US sur Ariel Sharon permettaient une rencontre Powell-Arafat. Ces sources relèvent que «ce n’est pas la première fois que cela a lieu». Puisqu’après sa tournée de février 2001, et après les protestations officielles de Beyrouth, le chef de la diplomatie US «avait promis» qu’il n’excluerait pas le Liban de sa prochaine tournée. Or, et jusqu’à présent, rien ne porte à croire, en privé ou en public, que la capitale libanaise serait une des escales de la tournée de Colin Powell. Et les sources précitées de souligner que la mise à l’écart du Liban et de la Syrie est une «faute américaine». Avec deux pays essentiels dans le cadre de l’équation régionale, puisque l’un, avec le cas des fermes de Chebaa, peut provoquer l’embrasement de la région, et que l’autre a un poids arabe non négligeable et que n’ignore pas Washington. «Il serait inadmissible que Colin Powell prenne comme prétexte le fait qu’il rencontrera le Premier ministre Rafic Hariri à Washington la semaine prochaine», ont-elles ajouté, rappelant que Madeleine Albright, elle, avait fait escale au Liban par deux fois. Quoi qu’il en soit, cette position a également été exprimée par le vice-président du Conseil Élie Ferzli, qui a été reçu hier par le chef de l’État, Émile Lahoud. Qui a conclu que la stabilité de la sécurité, tout comme l’horizon politique minimal qui permettrait de décanter les polémiques régionales, sont tous deux de la responsabilité américaine. Déclarant qu’«ainsi, on ne peut, au Liban, que s’interroger sur ce que peut bien vouloir dire l’annulation de cet horizon politique qui ferait avancer le dossier de la libération des fermes de Chebaa et du Golan. Et si c’est cette exclusion qui a fait que Colin Powell ne se rendra pas au Liban. Tout cela comme si l’on voulait trouver une solution politique au problème palestinien au détriment du règlement politique au Liban et en Syrie. C’est comme si c’était un signe pour que l’escalade commence, ou pour qu’il n’y ait plus ni stabilité ni sécurité sur le front Sud», a prévenu le n°2 du Parlement.
Des sources ministérielles rapportées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, ont fait part hier de leur étonnement à la suite de la décision du secrétaire d’État américain Colin Powell, de ne pas inclure le Liban dans sa tournée actuelle. Une tournée qu’il a entamée par le Maroc et qui se terminera par Israël, en passant par la Jordanie et,...