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Réactions Gemayel : Nous aurions souhaité que le redéploiement englobe le Liban-Nord et la Békaa

«Cela fait bien longtemps que nous appelons» au retrait des forces syriennes du Liban, «et il semble qu’un accord ait été trouvé au cours de la dernière rencontre entre les présidents Émile Lahoud et Bachar el-Assad. C’est une étape positive, nous les en remercions». Ces mots sont ceux de l’ancien chef de l’État Amine Gemayel, qui s’est empressé d’ajouter que les Libanais espèrent sincèrement que cette initiative «sera un premier pas qui permettrait de résoudre tous les problèmes liés à la crise de confiance entre le Liban et la Syrie». Et de souligner que le moment n’est pas approprié pour évoquer les points de litige économiques, sociaux, sécuritaires ou autres, mais que ce premier pas a effectivement «créé un climat de confiance propice au règlement de tous ces dossiers». L’ancien n°1 de l’État a également souhaité que le redéploiement englobe aussi le Liban-Nord et la Békaa, «parce que nos concitoyens n’aspirent qu’à une chose : que leurs régions soient sous l’unique tutelle de l’armée et des forces de sécurité libanaises». Et en ce qui concerne la situation au Liban-Sud, qu’il a qualifiée de «très dangereuse», Amine Gemayel a parlé de «complot» contre le Liban, allant même jusqu’à citer un diplomate étranger qui a rappelé l’urgence «de ne pas transformer la ligne bleue en ligne rouge». Ajoutant que l’incident entre les membres du Hezbollah et les soldats de la Finul était «très grave, comme si on voulait bouter la Finul hors du Liban. Et encore plus grave, le bombardement anonyme de positions israéliennes à partir du Liban, qui nous ramène au climat des années soixante-dix et à la première invasion du Liban, en 1978. Tout cela confirme bien tout ce que nous demandions : le déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud», a dit l’ancien locataire de Baabda.
«Cela fait bien longtemps que nous appelons» au retrait des forces syriennes du Liban, «et il semble qu’un accord ait été trouvé au cours de la dernière rencontre entre les présidents Émile Lahoud et Bachar el-Assad. C’est une étape positive, nous les en remercions». Ces mots sont ceux de l’ancien chef de l’État Amine Gemayel, qui s’est empressé d’ajouter que...