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Actualités - CHRONOLOGIE

Paris stigmatise les comportements libanais et syrien à l’ouverture du sommet

La France a vivement critiqué hier les «comportements et propos» tenus la veille par le Liban et la Syrie à l’ouverture du sommet arabe de Beyrouth. «Nous saluons la hauteur de vue dont a fait preuve le prince héritier Abdallah ben Abdel-Aziz dans son intervention au sommet de Beyrouth et regrettons d’autant plus certains comportements et propos hier (mercredi) des hôtes libanais de ce sommet ainsi que de la Syrie», a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Bernard Valéro. M. Valéro faisait allusion tant à la décision de la présidence libanaise du sommet d’empêcher une retransmission en direct du message du président palestinien Yasser Arafat, qui avait failli faire capoter le sommet, qu’à la teneur des discours musclés prononcés par les présidents Émile Lahoud et Bachar el-Assad. M. Lahoud n’avait pas fait mention dans son intervention de l’initiative de paix du prince Abdallah. Quant à M. Assad, il l’avait avalisée dans le principe, mais en s’efforçant clairement d’en limiter la portée, en développant une approche très radicale du processus de paix dans son ensemble. M. Valéro a rappelé que le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, avait, à l’approche du sommet, «écrit à chacun de ses homologues arabes pour souligner l’importance que nous accordons aux propositions mises en avant avec lucidité et justesse par le prince» héritier d’Arabie saoudite. «M. Védrine faisait également part de la conviction de la France qu’une prise de position arabe commune favorable à ces idées serait une contribution particulièrement utile et importante aux efforts entrepris pour redonner vie à l’espoir de paix au Proche-Orient», a ajouté le porte-parole. «À l’heure de ces déchaînements de violence, il est en effet plus nécessaire que jamais que les dirigeants arabes fassent preuve de responsabilité et de sagesse», a affirmé M. Valéro. Il a toutefois estimé que le plan de paix adopté au sommet augmentait «les chances de réussite de la recherche d’une solution négociée» entre Israéliens et Arabes et constituait une «contribution positive». «Inspirée des propositions du prince Abdallah ben Abdel-Aziz, dont elle reflète bien l’esprit, cette déclaration constitue une contribution positive aux efforts engagés pour restaurer un espoir de paix et augmente les chances de réussite de la recherche d’une solution négociée», a souligné le porte-parole adjoint. «La France apelle les parties concernées, et en premier lieu Israël et l’Autorité palestinienne, à prendre toute la mesure de la perspective politique ainsi ouverte», a-t-il ajouté.
La France a vivement critiqué hier les «comportements et propos» tenus la veille par le Liban et la Syrie à l’ouverture du sommet arabe de Beyrouth. «Nous saluons la hauteur de vue dont a fait preuve le prince héritier Abdallah ben Abdel-Aziz dans son intervention au sommet de Beyrouth et regrettons d’autant plus certains comportements et propos hier (mercredi) des hôtes...