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Actualités - CHRONOLOGIE

Accord Irak-Koweït (PHOTOS)

Le Qatar et le sultanat d’Oman ont convaincu hier l’Irak et le Koweït de conclure un accord à l’occasion du sommet, a annoncé hier le Qatar. «Le problème est maintenant résolu et nous avons mis au point une déclaration avec le Koweït et l’Irak, acceptable par les deux parties», a déclaré le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem ben Jaber al-Thani, au terme de la première journée de débats. Selon un ministre koweïtien cité par l’AFP, le document mentionne de nouveaux compromis consentis par l’Irak, qui s’engage notamment à ne pas tenter d’envahir une nouvelle fois le Koweït, comme il l’avait fait en 1990. Les deux pays s’engagent également à cesser les campagnes médiatiques hostiles et à respecter leur souveraineté mutuelle. Le ministre irakien de l’Information, Mohammed Saïd al-Sahhaf, a simplement confirmé qu’un accord avait été trouvé, sans dévoiler son contenu. D’après des délégués, le chef de la délégation koweïtienne, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, a applaudi le discours prononcé au sommet par son homologue irakien Ezzat Ibrahim. Celui-ci, qui est le vice-président du Conseil de commandement de la révolution irakienne, avait affirmé que «l’Irak respecte la sécurité du Koweït». «Nous souhaitons aboutir à un accord fraternel et rétablir les relations entre l’Irak et le Koweït», a ajouté le chef de la délégation irakienne à Beyrouth. «Même si nous n’aboutissons pas à cet accord, ce que je ne souhaite pas, nous sommes soucieux de voir la sécurité de tous les pays arabes, dont le Koweït, garantie dans des frontières reconnues internationalement», a affirmé M. Ibrahim. Les troupes irakiennes ont occupé le Koweït pendant onze mois, d’août 1990 jusqu’à février 1991, avant d’être boutées hors de l’émirat par une coalition multinationale dirigée par les États-Unis. Récemment, les États-Unis ont menacé l’Irak à maintes reprises de frappes. À ce propos, M.Ibrahim a assuré que «notre position n’a pas été adoptée par crainte des États-Unis, mais pour répondre favorablement à la volonté de l’Irak et de son commandement ainsi qu’à la volonté des frères arabes». Pour sa part, le chef de la diplomatie irakienne Naji Sabri, cité par l’agence officielle Ina, a affirmé que l’Irak «souhaite établir des relations diplomatiques, politiques et économiques avec le Koweit». «Nous sommes favorables à un premier pas pour normaliser les relations entre deux pays frères et voisins, que peu de kilomètres séparent», a ajouté M. Sabri, qui fait partie de la délégation irakienne au sommet de Beyrouth. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, avait auparavant annoncé que l’Irak avait décidé de libérer un prisonnier koweïtien qu’il détenait «en signe de bonne volonté». Le rapatriement du Koweïtien Jassem al-Randi devrait se faire par l’intermédiaire de la Croix-Rouge. Il avait pénétré dans le territoire irakien par erreur le 15 mars, en compagnie d’un Égyptien, et arrêté par la police irakienne. Alors que l’Égyptien avait été relâché deux jours plus tard, Jassem al-Randi est resté incarcéré. Les autorités irakiennes exigeaient du Koweït la libération de «citoyens irakiens détenus pour entrée par erreur», dans l’émirat. Par ailleurs, le numéro deux irakien doit rencontrer ce matin le prince héritier d’Arabie saoudite, dans une tentative de rapprochement de leurs deux pays.
Le Qatar et le sultanat d’Oman ont convaincu hier l’Irak et le Koweït de conclure un accord à l’occasion du sommet, a annoncé hier le Qatar. «Le problème est maintenant résolu et nous avons mis au point une déclaration avec le Koweït et l’Irak, acceptable par les deux parties», a déclaré le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem ben Jaber...