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Actualités - CHRONOLOGIE

Washington appelle les dirigeants arabes à se concentrer sur le plan saoudien

Les États-Unis ont appelé hier les dirigeants arabes à garder le cap sur l’initiative saoudienne de paix au Proche-Orient, lors du sommet de Beyrouth, même si Yasser Arafat ne s’y rend pas. «Le gouvernement israélien sait ce que pense l’Amérique, a souligné le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer. La Ligue arabe sait, elle, que le président (George W. Bush) espère beaucoup que ce sommet sera couronné de succès en restant centré sur la paix, et il est très important que cet aspect ne soit pas perdu de vue», a ajouté M. Fleischer. Au cours des derniers jours, note-t-on, la Maison-Blanche a pressé publiquement le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, de laisser le président de l’Autorité palestinienne se rendre au sommet de Beyrouth. Les États-Unis craignent que l’absence de M. Arafat ne fasse dérailler le sujet principal du sommet, l’examen de l’initiative saoudienne, en amenant les dirigeants arabes à se préoccuper surtout du sort du dirigeant palestinien. Consciente des difficultés extrêmes à obtenir un apaisement durable de la situation sur le terrain entre Israéliens et Palestiniens, la Maison-Blanche s’accroche à l’initiative saoudienne, que M. Fleischer a décrite encore hier comme «très constructive» pour tenter de ressusciter le processus de paix, bien que Washington ait pris soin de ne pas endosser tous les détails du plan du prince héritier Abdallah. «Sans chercher à aller jusqu’à définir ce qui constitue la normalisation pour les uns ou pour les autres, ce qui est surtout constructif dans le plan saoudien est qu’il reconnaît Israël en tant qu’État et le droit d’Israël à l’existence et, au Proche-Orient, cela représente un progrès, que le président voudrait voir avalisé par les autres pays arabes», selon M. Fleischer. «L’Égypte l’a fait, la Jordanie l’a fait et le président estime qu’il y va de l’intérêt de la paix que les autres suivent cet exemple», a-t-il ajouté, en soulignant que le sommet de Beyrouth était une «occasion pour le monde arabe de montrer la voie de la paix après plusieurs décennies de conflits et autant de violences des derniers mois». «Le président estime qu’il est important que tous dans la région poussent à la roue et fassent progresser la paix», a fait valoir le porte-parole de la Maison-Blanche. En Grande-Bretagne, le secrétaire au Foreign Office Jack Straw a, lui aussi, appelé les dirigeants arabes à saisir l’occasion que représente l’initiative Abdallah.
Les États-Unis ont appelé hier les dirigeants arabes à garder le cap sur l’initiative saoudienne de paix au Proche-Orient, lors du sommet de Beyrouth, même si Yasser Arafat ne s’y rend pas. «Le gouvernement israélien sait ce que pense l’Amérique, a souligné le porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer. La Ligue arabe sait, elle, que le président (George W. Bush)...