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Actualités - CHRONOLOGIE

AL-BUSTAN - Unique soirée aujourd’hui, à 20h30 Récital de June Anderson (photo)

C’est durant une seule soirée que le public pourra apprécier le retour sur la scène libanaise de la cantatrice américaine June Anderson, dont la réputation, depuis ses débuts il y a 24 ans, n’est plus à faire. June Anderson a commencé à prendre des cours de chant à l’âge de 11 ans. Elle est devenue la plus jeune finaliste des Auditions nationales du Metropolitan Opera de New York à 17 ans. Après des études en littérature française à l’Université de Yale, aux États-Unis, elle décide de devenir cantatrice professionnelle. Cependant, chose étonnante à croire, personne ne voulait d’elle au début : «J’ai commencé un peu comme les autres, j’ai fait beaucoup d’auditions et personne ne me remarquait. C’est comme ça que j’ai décidé d’être chanteuse. C’était un défi !». Elle étudie dès lors le chant avec Robert Leonard et, en 1978, elle fait ses débuts sur scène, au New York City Opera, dans le rôle de la Reine de la Nuit de La Flûte Enchantée de Mozart. Elle découvre le public européen en 1982, à l’Opéra de Rome, dans le rôle titre de Sémiramide de Rossini. Depuis lors, elle a chanté à Vienne, Paris, Hambourg, Chicago, Madrid, Florence, Barcelone, la Scala, Genève, Philadelphie, Covent Garden, Bologne, San Francisco, Metropolitan Opera... avec des chefs d’orchestre tels que Leonard Bernstein, James Conlon, Charles Dutoit, Daniele Gatti, James Levine, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Seiji Ozawa, Michel Plasson, Georges Prêtre, Wolfgang Sawallisch, Giuseppe Sinopoli ou Michael Tilson Thomas. Deux particularités sur cette diva que le public libanais a découvert durant le Festival de Baalbeck de 1999 : d’une part, June Anderson a été la première cantatrice non italienne à remporter le prix Bellini d’Oro. D’autre part, c’est elle qui a interprété l’air de La Reine de la Nuit dans Amadeus, le film de Milos Forman. Pour le récital du Bustan, elle aura à ses côtés, comme à Baalbeck, le pianiste Jeff Cohen, remarquable accompagnateur et musicien émérite. Le programme de ce soir : - George Frideric Haendel (1685-1759), Piangerò la sorte mia ; Da tempeste (extraits de Giulio Cesare). - Franz Liszt (1811-1886), Freudvoll und leidvoll (Triste et gai) ; Es war ein König in Thule (Il était un roi de Thule) ; Er muss ein Wunderbares sein (Ce doit être chose merveilleuse) ; Dei Lorelei (La sirène). - Charles Gounod (1818-1893), Il était un roi de Thule ; Ah, je ris. - Piotr Illitch Tchaïkovski (1840-1893), On tak menya lyubil (Il m’aimait tant), op. 28 n°4 ; Sred shumnovo bala (Au milieu de la rumeur du bal), op. 38 n°3. - Sergei Rachmaninov (1873-1943), Ne poy, krasavitsa, pri m ne (Ne chante pas pour moi, belle servante), op. 4 n°4 ; Zdes’khorosho (Cet endroit est-il sûr), op. 21 n°7. - Joaquin Rodrigo (1901-1999), Cuatro Madrigales Amatorios. - Kurt Weill (1900-1950), Lonely House (extrait de Street Scene) Es regnet ; Le grand Lustucru (extrait de Marie Galante), Youkali ; Tango Habanera.
C’est durant une seule soirée que le public pourra apprécier le retour sur la scène libanaise de la cantatrice américaine June Anderson, dont la réputation, depuis ses débuts il y a 24 ans, n’est plus à faire. June Anderson a commencé à prendre des cours de chant à l’âge de 11 ans. Elle est devenue la plus jeune finaliste des Auditions nationales du Metropolitan Opera...