Partis Le PNL stigmatise « la dichotomie » du pouvoir

Réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, le conseil exécutif du PNL s’en est vivement pris aux numéros 2 et 3 de l’État, en l’occurrence les chefs du Parlement Nabih Berry et du gouvernement, Rafic Hariri, qu’il n’a pas nommés explicitement, mais qu’il a accusés d’avoir paralysé, «par leur entente, le mouvement de protestation syndical contre la situation dramatique dans le pays». Il leur a aussi reproché d’avoir «procédé, à travers leurs agents, à un leurre médiatique pour justifier des décisions prises, qui ont dépassé le cadre économique pour porter atteinte aux constantes nationales, principalement la coexistence». Après avoir dénoncé «la dichotomie» du pouvoir, le PNL a jugé qu’elle est «inadmissible dans la mesure où elle risque de porter un coup aux fondements du pays et à sa pérennité depuis que son rôle a été hypothéqué». Il a accusé le pouvoir d’être «de mauvaise foi», en lui reprochant d’avoir attaqué les opposants à ses décisions, «en les accusant de confessionnalisme et de fanatisme pour les faire taire et contenir leur opposition au plan confessionnel qu’ils exécutent sous couvert économique».