Déjeuner de l’évêque maronite de Beyrouth en l’honneur de Lecourtier Matar souligne les liens ancestraux de Paris avec les établissements de La Sagesse

L’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, a offert, en sa qualité de président de l’université et des différents établissements scolaires de La Sagesse, un déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, et des hauts responsables de l’ambassade. Mgr Matar a prononcé à cette occasion un discours dans lequel il a notamment souligné que «les relations ancestrales» qui lient la France à La Sagesse remontent à l’époque de la fondation du collège de La Sagesse, en 1875, et elles se sont plus particulièrement exprimées lors de l’inauguration des nouvelles bâtisses en 1934, en présence du président Émile Eddé et du haut-commissaire de Martel. Mgr Matar a déclaré sur ce plan que dans chacun des établissements de La Sagesse, la France est présente sur le plan culturel. Tel est le cas de l’Institut supérieur de droit, érigé récemment en université. Créé il y a 125 ans, cet établissement a l’âge de l’Institut catholique de Paris. Mgr Matar a indiqué, en outre, que la France est présente aussi dans les six collèges secondaires de La Sagesse, dont deux sont homologués avec la France, les deux écoles techniques et les trois écoles gratuites, l’ensemble de ces établissements regroupant près de 10 000 élèves ou étudiants. Et l’évêque maronite de conclure : «Au Liban, malgré les obstacles et les malheurs, nous avons la vocation d’être, depuis les origines de l’alphabet, un instrument de rencontre et de dialogue entre les cultures. Comme si la Méditerranée qui nous unit par ses rives nous donnait ensemble un rôle privilégié de médiation entre les terres de cette région et les hommes qui les habitent».