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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-France - Chirac aurait affirmé la similitude des vues avec Beyrouth sur la nature des activités du Hezbollah Hariri : Les réformes, puis Paris II

Le dîner d’hier soir à l’Élysée entre le président Jacques Chirac et le Premier ministre Rafic Hariri a permis de faire le point de la situation sur le triple plan mondial, régional et franco-libanais. Notons que l’entretien de M. Hariri à Paris vient après sa visite vendredi et samedi en Arabie saoudite. Les divergences franco-américaines sur l’opportunité des frappes aériennes contre l’Irak, la tension dans les territoires occupés qui se répercute à la frontière libano-israélienne, les réformes économiques et financières entreprises par le Liban, le maintien de la Finul au Sud. Tels sont les principaux sujets que les deux responsables français et libanais ont passés en revue. Selon un député spécialisé dans les relations franco-arabes cité par notre correspondant à Paris Élie Masbounji, le président Chirac aurait réaffirmé devant son hôte la similitude des vues française et libanaise sur la nature des activités du Hezbollah à un moment où Beyrouth subit les coups de boutoir de Washington sous prétexte de dénoncer le terrorisme. À sa sortie de l’Élysée, interrogé sur la tenue de la conférence des pays donateurs consacrée au Liban, M. Hariri a notamment déclaré : «Quand nous aurons accompli les réformes (économiques) exigés, nous réclamerons la tenue de la conférence». Tout en affirmant que les pays concernés restent bien intentionnés à l’égard du Liban, le Premier ministre a toutefois refusé de fixer une date – même approximative – pour la tenue de Paris II. Par ailleurs, le chef du gouvernement a souhaité que le leader palestinien Yasser Arafat puisse participer en mars au sommet arabe de Beyrouth et que «l’Europe joue un rôle important» pour arrêter la violence dans les territoires palestiniens. Au cours du dîner, le chef de l’État français et M. Hariri ont évoqué la situation régionale. Ils ont réaffirmé «leur préoccupation devant la tension grandissante et espéré l’arrêt des violences», a-t-on indiqué à l’Élysée. Le Premier ministre a souligné de son côté «la nécessité d’avoir un règlement le plus rapidement possible pour arrêter la violence et surtout les attaques contre les Palestiniens». Le problème, selon lui, c’est que la volonté européenne de trouver une solution se heurte à «l’intransigeance israélienne». Un terme que M. Chirac n’a pas utilisé, a néanmoins précisé M. Hariri. Ce dernier a en outre indiqué que la participation de M. Arafat au sommet arabe dépend de l’État hébreu et que des efforts européens sont déployés dans ce sens.
Le dîner d’hier soir à l’Élysée entre le président Jacques Chirac et le Premier ministre Rafic Hariri a permis de faire le point de la situation sur le triple plan mondial, régional et franco-libanais. Notons que l’entretien de M. Hariri à Paris vient après sa visite vendredi et samedi en Arabie saoudite. Les divergences franco-américaines sur l’opportunité des...