Rechercher
Rechercher

Actualités

Blanchiment La BBAC et la CCIA de Tripoli organisent une conférence

La Bank of Beirut & the Arab Countries et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli ont organisé hier au siège de la CCIB dans le chef-lieu du Liban-Nord une conférence sur le thème du blanchiment d’argent. Prenant la parole, le conseiller du PDG de la BBAC Abbas Halabi a déploré le fait que cette conférence se tient alors que le nom du Liban continue de figurer sur la liste des pays non coopératifs dans la lutte contre le blanchiment d’argent au lendemain de la réunion du Gafi fin janvier à Hong Kong. Il a estimé qu’aujourd’hui la situation au Liban est satisfaisante après la promulgation de la loi antiblanchiment et la création d’une commission spéciale chargée de mener les enquêtes. «Dans un passé encore tout récent, les autorités libanaises opposaient une fin de non-recevoir aux demandes internationales d’enquête qui parvenaient au Liban par le biais du ministère des Affaires étrangères en arguant du secret bancaire et de l’inexistence d’une instance spécialisée compétente pour donner suite aux plaintes. À présent, les choses ont changé», a-t-il dit M. Halabi a par ailleurs évoqué la nouvelle loi américaine connue sous le nom de «USA Patriot Act» qui accorde aux autorités américaines de larges pouvoirs, celles-ci pouvant demander des informations ayant trait aux clients des banques étrangères traitant avec les banques américaines sous peine d’arrêter de traiter avec lesdits établissements de crédit. De son côté, le conseiller juridique de la BBAC Paul Morcos a qualifié la loi libanaise d’antiblanchiment de pionnière dans le monde arabe affirmant que la création d’une commission d’enquête présidée par le gouverneur de la BDL constituait une garantie fondamentale et conférait à la loi un caractère exécutoire. M. Morcos a reconnu que seule la pratique permettrait de clarifier bon nombre de dispositions de cette loi. En réponse à une question, le conseiller juridique de la BBAC a souligné que même dans les cas suspects le secret bancaire ne sera pas totalement levé, le législateur ayant veillé à ce que cette compétence soit limitée à la seule commission d’enquête et exclusivement dans l’intérêt des autorités judiciaires compétentes et de la haute commission bancaire.
La Bank of Beirut & the Arab Countries et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli ont organisé hier au siège de la CCIB dans le chef-lieu du Liban-Nord une conférence sur le thème du blanchiment d’argent. Prenant la parole, le conseiller du PDG de la BBAC Abbas Halabi a déploré le fait que cette conférence se tient alors que le nom du Liban continue...