Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les arguments des organismes économiques

Les organismes économiques, dont notamment le Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise au Liban (RDCL) présidé par M. Armand Farès, ont publié hier un mémorandum exposant les arguments qu’ils avancent pour rejeter le projet gouvernemental. Ils ont considéré que «le Liban ne peut pas ouvrir ses frontières et faciliter le libre-échange et être le seul pays dans la région à adopter de telles mesures alors que la Syrie, les pays du Golfe, et les autres pays de la région soit interdisent le libre-échange, soit protègent l’exclusivité». Le mémorandum a rappelé que «la qualité de distributeur exclusif et d’agent n’est accordée qu’à des marques précises et ne concerne pas toutes les marchandises». Et d’ajouter que «la protection de l’exclusivité ne porte pas atteinte au principe de la libre concurrence qui existe entre les agents des différentes marques». Le mémorandum des organismes économiques a précisé que «l’agent, le distributeur exclusif, le concessionnaire et le dépositaire ont un rôle important à jouer dans la protection du consommateur dont notamment : – assurer un minimum de stock pour assurer les besoins du marché ; – établir une stratégie de marketing (publicité, exposition) permettant au consommateur libanais de mieux connaître les différents produits sur le marché ; – assurer les services après-vente (maintenance, réparation, pièces de rechange) ; – assurer une garantie contre les déficiences des produits vendus». Ces organismes ont énuméré également les avantages de la protection des agences exclusives : «D’une part, le consommateur bénéficie des services de maintenance et d’après-vente. En cas de déficience du produit, la responsabilité est assumée par l’agent exclusif. D’autre part, les sociétés commerciales sont encouragées à investir à long terme». Et d’ajouter que «l’exclusivité protège les petites et les moyennes entreprises contre les propriétaires des grandes marques mondiales». Le mémorandum a affirmé que «l’abolition de la protection des agences exclusives aura des effets négatifs sur le niveau des services proposés aux consommateurs qui douteront de la qualité des produits vendus sur le marché». Selon ces organismes, «cette abolition aura également un effet négatif sur le secteur des publicités». «Le budget réservé aux publicités sera sensiblement réduit». En conclusion, les organismes économiques ont appelé le gouvernement à «ajourner l’étude du projet d’abolition de la protection des agences exclusives et à traiter ce sujet de façon réaliste, objective et responsable en collaboration avec le secteur privé». Ils ont également souhaité «la création d’une commission représentant le gouvernement et les organismes économiques chargée d’étudier le problème de la protection des agences exclusives en prenant notamment en compte les lois régissant le système commercial des pays de la région et des pays développés, les objectifs de cette loi (protection du consommateur, interdiction des monopoles et détermination des conditions de la concurrence légitime) et un calendrier programme». La CCIB et l’ACB Un communiqué conjoint de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth (CCIB) et de l’Association des commerçants de Beyrouth a été publié hier, pour refuser «loin de toute crispation» l’abolition des droits d’exclusivité. Et pour appeler à un dialogue «raisonnable, sage et sérieux». Le communiqué développe en gros ensuite les mêmes arguments que ceux soutenus ci-dessus par les organismes économiques. Enfin, le Mouvement du renouveau démocratique a publié un communiqué dans le même sens.
Les organismes économiques, dont notamment le Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise au Liban (RDCL) présidé par M. Armand Farès, ont publié hier un mémorandum exposant les arguments qu’ils avancent pour rejeter le projet gouvernemental. Ils ont considéré que «le Liban ne peut pas ouvrir ses frontières et faciliter le libre-échange et être le seul pays dans...