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Actualités - REPORTAGE

CINÉMA - Les courts-métrages sélectionnés au festival d’Oberhausen 2001 présentés à Beyrouth « Here is somewhere else », une variation autour du thème de l’adolescence(photos)

C’est au Goethe Institut que le directeur du festival du court-métrage d’Oberhausen, Lars Gass, a présenté un programme extrait de la sélection de l’année dernière. Cette projection a été organisée à l’occasion de son séjour à Beyrouth, où il est venu faire ses recherches cinématographiques sur la jeune garde libanaise. Quelques minutes avant l’ouverture de la salle au public, Lars Gass a évoqué les aspects qui ont motivé son choix. La sélection, intitulée «Here is somewhere else», comprenait deux vidéo-clips, Star Escalator et Distroia, et cinq courts-métrages, No Sports, Day after Day, Flowergirl, Vacancy et Rebells. Le vidéo-clip allemand à l’honneur «C’est en 1999 que nous avons créé un prix qui récompense le meilleur vidéo-clip allemand, et cela pour sortir ce genre de l’oubli où le condamnent les télévisions locales. En effet, 90 % de la production de l’avant-garde allemande structuraliste ne sont pas diffusés sur les antennes. Cette reconnaissance par le festival d’Oberhausen veut donc non seulement montrer le rapport étroit qui lie la musique électronique et le cinéma minoritaire, mais aussi reconstituer le statut de la réalisation par la projection sur écran.» Quant aux cinq courts-métrages, ils se déroulent autour de quatre thèmes : «Le sujet commun de ces œuvres est l’adolescence et sa lente maturité, à travers des parcours différents. Toutes posent la question du genre, qu’elles bousculent et remettent largement en question en rendant difficile la distinction entre fiction et documentaire. Délicate aussi est la classification par pays, qui tend à disparaître totalement. Enfin, ces cinq films représentent bien la tendance à l’abstraction sonore, depuis la voix amplifiée, travaillée, jusqu’à la voix transformée en passant par la voix off. Toutes font du son un élément capital de l’œuvre, appréhendé comme une mise en scène à part entière.» Les films Star Escalator, un morceau électronique composé par Sensorama et dont le vidéo-clip a été réalisé par Oliver Husain et Michel Klöfkorn (Allemagne, 1999, couleur, 4 minutes). Il a obtenu le prix de la meilleure réalisation en 1999. Quant à Distroia, il a été écrit par Mouse on Mars avec une réalisation de Rosa Barba et Herwig Weiser (Allemagne, 1999, couleur, 4 minutes). Il a été récompensé en 2001. - No Sports d’Anna Klamroth (Allemagne, 2000, noir et blanc, 13 minutes) : cinq jeunes délinquants s’approprient un stade abandonné et en font leur terrain de jeu. - Day after Day de Kornél Mundruczò (Hongrie, 2000, couleur, 24 minutes) : la sexualité, la délinquance, le football, le crime font partie intégrante d’une bande de jeunes qui zonent dans leur cité. - Flowergirl de Cate Shortland (Australie, 1999, couleur, 16mm, 19 minutes) : deux garçons et une fille asiatiques partagent un appartement dans une banlieue australienne. L’un d’entre eux, qui appréhende de travailler chez ses parents bouchers, tombe amoureux de sa colocataire. - Vacancy de Mathias Müller (Allemagne, 1998, couleur, 16mm, 14 minutes) : à partir d’images urbaines, une série de voix lisent des bribes des œuvres d’Italo Calvino. - Rebells d’Ariane Kessissoglou (Allemagne, 2000, couleur, 10 minutes) : la vie de doubleurs cubains dans le studio d’enregistrement. D.G. *48e Festival international du court-métrage d’Oberhausen, du 2 au 7 mai 2002. site web : www.kurzfilmtage.de
C’est au Goethe Institut que le directeur du festival du court-métrage d’Oberhausen, Lars Gass, a présenté un programme extrait de la sélection de l’année dernière. Cette projection a été organisée à l’occasion de son séjour à Beyrouth, où il est venu faire ses recherches cinématographiques sur la jeune garde libanaise. Quelques minutes avant l’ouverture de la...