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Jamil Sayyed nommément pointé du doigt dans l’hémicycle

Au moment de la rafle au Virgin Megastore, le député de Batroun, Boutros Harb, s’en était violemment pris aux Services, écopant de la part de ces derniers d’une réponse assez musclée. Au cours de laquelle ils avaient, selon bon nombre de pôles parlementaires, violé la Constitution et la loi en s’attaquant à un membre du Législatif. Quoi qu’il en soit, Boutros Harb s’est arrêté hier, en plein hémicycle, sur cet épisode. Et dans un silence de plomb, uniquement interrompu par la tonitruante intervention de Nabih Berry, qui lui a rappelé qu’«il n’avait de comptes à rendre à personne ni à se justifier, sauf devant la Chambre. Après Dieu, évidemment». Boutros Harb a ainsi raconté, en plein hémicycle, qu’il avait reçu «aujourd’hui même (hier) un message très mignon par l’intermédiaire d’un de mes collègues, dont le but était de savoir si j’allais évoquer le directeur général de la Sûreté générale. Mon collègue m’a dit que ce dernier allait me répondre de nouveau – si j’évoquais son nom – et clamer que j’avais été le supplier durant la dernière campagne électorale pour qu’il intervienne afin que je figure sur la liste grâce à laquelle j’ai été élu. Bref, le message est on ne peut plus clair, et ne m’étonne pas. Et malgré le fait que c’est un tissu de mensonges, et que c’est même l’inverse qui est exact, la méthode d’intimidation est désormais connue de tous. Et je m’attends à un dossier contre moi dans un futur pas si loin. Sauf que le silence du gouvernement sur cette attaque par une direction sécuritaire contre un député est inadmissible. De même que le silence de la Chambre – et même si le président Berry a téléphoné en son nom personnel pour condamner cette exaction (qu’il en soit remercié) –, j’aurais souhaité que cela fût officiel. Et permettez-moin de m’étonner aussi du silence du chef de l’État», a ajouté le député de Batroun.
Au moment de la rafle au Virgin Megastore, le député de Batroun, Boutros Harb, s’en était violemment pris aux Services, écopant de la part de ces derniers d’une réponse assez musclée. Au cours de laquelle ils avaient, selon bon nombre de pôles parlementaires, violé la Constitution et la loi en s’attaquant à un membre du Législatif. Quoi qu’il en soit, Boutros Harb...