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Sérail - Discours du Premier ministre devant la presse étrangère et les membres du corps diplomatique 2002, l’année des privatisations

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a assuré hier que l’année en cours sera celle des privatisations. M. Hariri, qui s’exprimait devant les représentants de la presse étrangère et les membres du corps diplomatique réunis au Grand Sérail, a insisté à plusieurs reprises sur la détermination du gouvernement dans ce domaine. «Je le dis et le répète, 2002 sera celle des privatisations. Nous allons mettre en application la plus grande partie du programme dès cette année. Dans quelques mois, les législations nécessaires seront votées». Le Premier ministre a expliqué que le retard survenu dans l’application des privatisations est dû à la nécessité de prévenir les problèmes sociaux qui risquent d’en découler. «Nous voulons la privatisation, mais nous sommes en même temps attentifs à ne pas créer un problème social dans le pays. C’est pourquoi nous devons tenir compte de ce qui va advenir des personnes qui travaillent dans les organismes privatisables», a-t-il dit. Se montrant très optimiste sur l’avenir de l’économie libanaise, M. Hariri a assuré que «le futur n’a jamais été aussi prometteur». «On lit dans la presse que le Liban doit faire face à d’importantes difficultés économiques. Cela est vrai, mais il est aussi vrai que le Liban a déjà accompli beaucoup de progrès. La croissance est passée à 1,5 % alors qu’elle était nulle il y a à peine un an et la plupart des indicateurs sont repartis à la hausse, notamment dans le commerce et le tourisme», a-t-il affirmé. Évoquant l’accord d’association entre le Liban et l’Union européenne, paraphé sous ses auspices le 10 janvier à Bruxelles, M. Hariri a indiqué que la signature finale de l’accord interviendra le 22 avril et qu’il a été invité à se rendre à Valence, en Espagne, à cette occasion. «Cette signature fera du Liban le partenaire d’une région du monde avec laquelle nous partageons de nombreux liens et valeurs historiques, économiques, culturels et politiques, notamment en ce qui a trait à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’espoir commun dans la liberté et la paix». Au sujet de la lutte contre le terrorisme, le Premier ministre a réaffirmé qu’elle était aussi «notre guerre», mais que, «pour réussir, il faudrait s’attaquer aux racines du terrorisme». «Résoudre le conflit du Proche-Orient devrait être une priorité absolue afin de stopper le glissement de cette région vers davantage de tueries et de haine», a-t-il dit. «Il est difficile d’imaginer la paix aujourd’hui à cause de ce qui se passe entre Palestiniens et Israéliens. Mais nous devons garder l’espoir parce que nous croyons à la paix et nous croyons en un avenir meilleur pour nos enfants et pour tous les enfants de la région», a-t-il conclu.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a assuré hier que l’année en cours sera celle des privatisations. M. Hariri, qui s’exprimait devant les représentants de la presse étrangère et les membres du corps diplomatique réunis au Grand Sérail, a insisté à plusieurs reprises sur la détermination du gouvernement dans ce domaine. «Je le dis et le répète, 2002 sera celle des...