Circulation - Manifestation des parents des victimes de l’accident de Bouar « Nos routes sont des cimetières pour nos jeunes »(photos)

Parents et camarades de deux jeunes victimes de la route, Ralph Ibrahim (19 ans) et Paula Nabil Boulos (16 ans), se sont rassemblés hier devant le siège du CDR, sur l’esplanade du Grand Sérail, pour protester contre les circonstances qui ont conduit au décès des deux jeunes gens, tués dans un accident de la circulation sur l’autoroute de Bouar samedi 5 janvier. La voiture conduite par Ralph Ibrahim avait heurté un piquet de délimitation soudé au centre d’une jante de pneu, que le vent avait fait dériver au milieu de la chaussée. La voiture, qui roulait à grande vitesse, était sortie de la route et avait percuté un mur. Outre les deux jeunes tués, l’accident avait fait trois autres blessés parmi les occupants du véhicule. Les manifestants étaient accompagnés des députés Farès Souheid et Mansour Ghanem el-Bone. Encadrés et animés par les militants de l’association civile Yasa, spécialisée dans les campagnes de sécurité routière, ils arboraient des portraits de leurs jeunes camarades tués, et des banderoles sur lesquelles ils ont écrit : «Nos routes sont des cimetières pour nos jeunes». Une délégation de jeunes, conduite par Paul Nabil Boulos, frère de l’une des deux victimes, a été reçue par les responsables du CDR, à qui elle a demandé une stricte surveillance des chantiers dont ils assument l’adjudication, notamment sur le plan de la sécurité routière, ainsi que l’introduction d’une clause d’assurance dans les contrats passés avec les entrepreneurs de travaux publics. À Jnah aussi Dans le même ordre d’idées, le président de la commission parlementaire des TP Mohammed Kabbani a demandé hier au mohafez de Beyrouth de prendre des dispositions de sécurité routière nécessaires, dans le périmètre de l’hôtel Marriott (Jnah), après le décès d’une jeune automobiliste dont le véhicule avait heurté un cheval de frise non éclairé séparant deux voies de l’autoroute longeant le secteur. Ce genre d’incidents, a souligné le parlementaire, n’est pas un cas isolé.