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Le courant aouniste critique les propos de Lahoud Le CPL : « La Syrie, une force d’occupation »

«Afin que les émissaires étrangers ne soient pas induits en erreur par les propos tenus par le chef de l’État, et pour qu’ils ne s’imaginent pas que sa position reflète l’opinion de l’ensemble des Libanais, nous tenons à affirmer que la Syrie, avec ses dizaines de milliers de soldats déployés dans toutes les régions libanaises, reste pour le Liban une force d’occupation». C’est la teneur du communiqué que le bureau de presse du Courant patriotique libre a adressé hier aux journaux au lendemain des propos sur les relations libano-syriennes tenus par le président de la République, M. Émile Lahoud, devant les membres de la délégation américaine qu’il a reçus avant hier à Baabda. Le chef de l’État avait parlé de relations «privilégiées», parce que «ce sont des relations entre deux États alliés» et parce qu’«elles reposent sur un respect mutuel de la souveraineté et de l’indépendance de chacun des deux pays». Pour le CPL, la Syrie exerce «une hégémonie politique, économique et sécuritaire sur le Liban», hypothéquant ainsi «l’ensemble de la vie politique, sociale et administrative libanaise, devenue tributaire du bon désir des maîtres de Damas». Le CPL dénonce aussi la couverture accordée par ce qu’il qualifie de «force d’occupation» aux «corrompus et aux voleurs» et affirme que «des services syriens encouragent la plantation du pavot au Liban, supervisent le trafic de la drogue et alimentent en armes les camps présents sur l’ensemble du territoire libanais». Tout en admettant que la communauté internationale est consciente du fait que «le Liban n’a plus aucun rôle à jouer dans le concert des nations à cause de l’hégémonie syrienne», le courant aouniste affirme que «la démocratie, à la libanaise, est un souhait pieux du passé, remplacée qu’elle est, depuis longtemps, par la démocratie à la sauce damascène».
«Afin que les émissaires étrangers ne soient pas induits en erreur par les propos tenus par le chef de l’État, et pour qu’ils ne s’imaginent pas que sa position reflète l’opinion de l’ensemble des Libanais, nous tenons à affirmer que la Syrie, avec ses dizaines de milliers de soldats déployés dans toutes les régions libanaises, reste pour le Liban une force...