Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Bayern, Nantes, Real, United : le plus grand des spectacles

«Bati bati bati Batigoaalll ! ! !»… On a souvent entendu ce chant cette année dans les travées du stadio Olympico, surtout du côté du virage Sud, où les ultras romains de l’AS Roma ont dignement fêté un titre qui leur échappait depuis plus de 1983. Menée par un batigoal arraché à la pauvre Viola de Florence, par le nouveau prince de Rome, Francesco Totti, et par Fabio Capello, fraîchement débarqué, la Roma n’a pas fait de détail cette année. De quoi rendre jaloux l’éternel rival, le club de la périphérie de Rome, les «Irriducibili Curva Nord» de la Lazio, champions l’année précédente. Mainmise romaine donc sur le Calcio depuis deux saisons. À noter cette année la montée éclair des Napolitains en série A et leur descente aussi rapide. Dommage pour les ultras sudistes, nommés par leurs rivaux du Nord les «culs-terreux», référence à cet éternel antagonisme Nord-Sud. À suivre cette année : la réaction d’orgueil de la vieille dame de Turin et des clubs milanais. Retour de Tapie En France, c’est le titre des canaris nantais qui marqua la saison. Fait surprenant, ils sont aujourd’hui avant-derniers du championnat avec quasiment la même équipe, sans leur meneur de jeu Éric Carrière, parti à Lyon. Quoi d’autre ? Le retour de Bernard Tapie à Marseille, sa ville, son club de toujours. Retour prometteur. Question de temps et d’argent. Comme quoi, de nos jours, il est difficile de bâtir un grand club sans argent. Le cœur est là pour compenser sur le terrain. C’est le cas de Lille et de Sedan. Dits «petits clubs» de par leur budget, ils ont su se faire respecter. Quoi d’autre ? Ah oui, le retour manqué d’Anelka au PSG. L’arrivée dans la capitale du duo stéphanois Alex-Aloisio. Redoutable ! Les expulsions répétées de Luiz Fernandez, qui en faisait parfois un peu trop… Le monstre bavarois «Bayern ! ! Bayern ! ! hohohohohh». C’est lui le gardien de l’année : Oliver Kahn. Le monstre bavarois a encore fait parler de lui en arrêtant deux pénos en finale de la C1 face à Valence de Jocelyn Angloma et «d’el piojo» le «poux», Claudio Lopez, parti depuis à la Lazio. Côté championnat, c’est dans les arrêts de jeu de la dernière journée que le titre a été remporté. Suspense incroyable qui a tourné au cauchemar pour les supporters de Shalke 04. Paolo Sergio, Elber, Janker, Santa Cruz…de quoi faire rêver n’importe quel entraîneur, non ? Pied magique «U N I T E D ! ! ! !». Et ils ne font pas semblant les «red devils» en criant, lettre par lettre, leur fierté, le nom de leur équipe. L’arrivée record de Veron, le pied droit magique de Beckham, l’efficacité de Van Niestelrooy devant ; et derrière, l’assurance tout-risque Fabien Barthez (qui a un peu souffert ces derniers temps), Man United a survolé la premier league. A survolé…parce que cette saison, Liverpool, Leeds, Arsenal et le Newcastle de Laurent Robert sont de sérieux clients. Liverpool justement, parlons-en. Owen ballon d’or, Super Coupe d’Europe face au Bayern, FA Cup, Coupe de la Ligue, C3, quadruplé. Seule déception : le prodige Fowler barré par le géant Emile Heskey. Que demander de plus à Gérard Houiller, victime récemment d’une opération à cœur ouvert ? Chaud, chaud, le Kop des reds. À suivre. En Espagne, le Real Madrid de Figo et de Raul a survolé la Liga. Valence a eu du mal à suivre le rythme infernal imposé par la Champions League. Les résultats en championnat ont été un peu justes. Limite pour le grand barça, qualifié cette année en C1 par le tour préliminaire. La petite porte. Sinon, rappelez-vous Le Camp Nou, 80 000 socios qui ont réservé un accueil terrible à Figo lors du match Barcelone-Réal. «Le traître, Judas», disaient-ils. Les sifflets résonnaient tellement que l’ex-catalan a eu mal au tympan. Dur, dur…
«Bati bati bati Batigoaalll ! ! !»… On a souvent entendu ce chant cette année dans les travées du stadio Olympico, surtout du côté du virage Sud, où les ultras romains de l’AS Roma ont dignement fêté un titre qui leur échappait depuis plus de 1983. Menée par un batigoal arraché à la pauvre Viola de Florence, par le nouveau prince de Rome, Francesco Totti, et par Fabio...