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Actualités - CHRONOLOGIES

Services publics - Pénurie dramatique de mazout, - retour au rationnement

Une pénurie générale de mazout et de fuel a conduit, depuis quelques jours, à une augmentation très sensible du rationnement du courant électrique. Dans le Beyrouth administratif, où le courant était assuré 24 heures sur 24, des coupures prolongées sont enregistrées. De source bien informée, on apprend que les centrales de Deir Ammar (Liban-Nord), de Baalbeck, de Zahrani, de Jyeh et de Tyr sont affectées par une rupture du stock de carburant disponible. Selon les sources citées, les centrales de Deir Ammar, de Baalbeck et de Jyeh ont cessé leur production, faute de fuel. La puissance des centrales de Tyr et de Baalbeck a baissé de moitié. La plus grande centrale du Liban, celle de Zouk, a été approvisionnée en fuel voici quelques jours et continue de fonctionner, mais le stock de carburant disponible sera épuisé dans quatre ou cinq jours, s’il n’est pas renouvelé. Cette rupture du stock de carburant n’est pas la première. On sait en effet que l’EDL, qui perçoit à peine la moitié des factures d’électricité, n’a pas de quoi régler le prix du fuel importé par les compagnies privées. De son côté, la Banque du Liban refuse de lui avancer les sommes nécessaires. Pour s’en sortir, le ministère de l’Industrie et du Pétrole a décidé de régler le fuel acheté avec des bons du Trésor à moyen terme, mais tarde parfois à honorer ses créances. Dans certains cas, le retard dans le déchargement du fuel est dû au délai nécessaire pour s’assurer qu’il est conforme aux normes en vigueur, en particulier en ce qui concerne sa teneur en souffre et en eau. Il a été impossible de joindre les responsables, hier soir, pour expliquer les raisons ponctuelles qui ont empêché, cette fois, la livraison de fuel-oil. En fait, et cela on ne le répétera jamais assez, les responsables de l’office ne sont pas encore parvenus à comprendre qu’en été (because les grandes chaleurs) et en ce début d’un hiver qui s’annonce particulièrement rigoureux, la consommation d’électricité augmente sensiblement. Tout au long de la journée et de la soirée d’hier, le standard du journal était engorgé par des appels téléphoniques d’abonnés (mais à quoi ?…). Se plaignant des coupures prolongées et de plus en plus fréquentes. Les plus mal nantis, semble-t-il, sont ceux de Baabdate et de ses environs, qui reçoivent depuis quelques jours le courant au compte-gouttes. On plutôt au compte-microwatts. Quand on vous dit que le Liban est le pays des demi-saisons...
Une pénurie générale de mazout et de fuel a conduit, depuis quelques jours, à une augmentation très sensible du rationnement du courant électrique. Dans le Beyrouth administratif, où le courant était assuré 24 heures sur 24, des coupures prolongées sont enregistrées. De source bien informée, on apprend que les centrales de Deir Ammar (Liban-Nord), de Baalbeck, de Zahrani,...