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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Causerie - S. Frangié : La possibilité - d’un compromis libano-syrien

L’un des ténors de l’opposition, Samir Frangié, a posé hier au campus des sciences humaines de l’USJ une question qui ne cesse de tracasser bon nombre de jeunes Libanais : «Un compromis est-il possible» dans les relations libano-syriennes ? «Oui», dit-il après un historique exhaustif de ces relations. «Oui, parce que le conflit libano-syrien ne peut plus être réglé par la force. Les Libanais ne le veulent pas et les Syriens ne le peuvent plus. La répression de l’été dernier a montré ses limites», a-t-il affirmé, avant de poursuivre : «Un compromis est possible parce que l’État libanais que la Syrie a mis en place est aujourd’hui doublement menacé : menacé par une crise économique (…) et par la “vague de nettoyage” que suscite la répression internationale du terrorisme». Selon M. Frangié, «un compromis est possible parce que la Syrie doit, elle aussi, procéder aux changements que nécessite son adaptation au monde moderne». Pour le porte-parole de Kornet Chehwan, qui se demande si «les deux pays sont mûrs pour un compromis», la conclusion s’impose : «Leur avenir et leurs intérêts sont aujourd’hui liés pour le meilleur et pour le pire. Le choix qui s’offre à eux, surtout après le 11 septembre, est un choix radical», dit-il, précisant à ce sujet : «Soit continuer à s’affronter, et hâter ainsi leur marginalisation commune, soit alors instaurer un dialogue sérieux pour ouvrir une nouvelle page dans leurs relations».
L’un des ténors de l’opposition, Samir Frangié, a posé hier au campus des sciences humaines de l’USJ une question qui ne cesse de tracasser bon nombre de jeunes Libanais : «Un compromis est-il possible» dans les relations libano-syriennes ? «Oui», dit-il après un historique exhaustif de ces relations. «Oui, parce que le conflit libano-syrien ne peut plus être réglé...