Sécurité: « Des moyens considérables mis en œuvre »

Les instances dirigeantes du sport français ont souligné mercredi à Paris que des «moyens considérables» avaient déjà été mis en œuvre en vue d’assurer la sécurité des Jeux olympiques de Salt Lake City (États-Unis, Utah) en février 2002. À un peu moins de 100 jours de l’ouverture des Jeux d’hiver et à l’occasion du lancement de la campagne de communication du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), son président Henri Sérandour a souligné que «les sites (de compétition) et les transports seraient hyperprotégés». Il a indiqué qu’une «cellule de veille» était en place qui tient des réunions hebdomadaires et est en contact quotidien avec les organisateurs de Salt Lake City via le Comité international olympique (CIO). M. Sérandour a aussi rappelé que, pour exceptionnelle que soit la situation aux États-Unis après les attentats du 11 septembre et les agressions de nature bactériologique qui ont suivi, le problème de la sécurité aux Jeux était une constante depuis l’opération menée par un commando palestinien aux JO de Munich en 1972. Pour sa part, la ministre de la Jeunesse et des Sports Marie-George Buffet a affirmé que, s’il convient de «rester vigilant, des moyens considérables ont déjà été mis en œuvre» à ce jour. Quant aux réticences de certains athlètes à se rendre à Salt Lake, tant Bernard Chevallier, président de la Fédération française de ski (FFS), que Jean-Michel Oprendek, directeur technique national des sports de glace, ont affirmé qu’aucun mouvement de boycottage n’était perceptible. M. Sérandour a reconnu que certains interdits – les biathloniens ne pourront pas voyager avec leur fusil et les patineurs devront laisser leurs lames de patin en soute – pouvaient être contrariants. Mais, a souligné Mme Buffet, «ce sont des contraintes nécessaires».