Parlement - La commission des Travaux insiste pour avoir le plan d’une politique - des transports en commun

La commission parlementaire des Travaux publics et des Transports insiste pour avoir un plan détaillé et – surtout – écrit de la politique des transports en commun au Liban. Elle n’a pas jugé suffisantes les explications du directeur général des transports au sein du ministère des Travaux et des Transports publics, et a exigé un plan écrit ainsi que la présence du ministre Négib Mikati à sa prochaine réunion. Au terme de la réunion qu’il a présidée hier et qui était consacrée au dossier des transports, M. Mohammed Kabbani a expliqué qu’il y a deux mois, la commission avait demandé au ministère d’élaborer et de lui présenter sa politique à long terme pour le secteur des transports en commun. «Cette politique, a-t-il poursuivi, a été exposée par le directeur général du ministère, mais la commission a souligné la nécessité qu’un plan détaillé et écrit de la politique des transports lui soit présenté du moment qu’elle a pris connaissance d’orientations non écrites et que le ministre soit présent à l’examen de cette politique puisqu’il en est le principal responsable». La commission a quand même examiné les orientations du ministère qui prévoit, selon M. Kabbani, un plan à court terme, étalé sur cinq ans, pour le développement des transports, un autre à moyen terme, étalé sur dix ans, et un troisième à long terme, étalé sur quinze ans. «La commission a souligné la nécessité d’une politique à long terme qui tienne compte du redressement économique et du développement des secteurs touristiques, agricoles, ou autres, et a mis l’accent, dans le même temps, sur la nécessité du règlement du problème que pose l’état actuel des routes et des transports en commun», a-t-il ajouté. Un expert de l’Escwa, Nabil Safwat, qui a pris part à la réunion, a pour sa part jugé qu’il faut libéraliser les services liés au secteur des transports.