L’avocat général près la cour d’appel du Mont-Liban, le juge Nadim Abdel Malak, a engagé des poursuites contre 77 membres et partisans des Forces libanaises et du courant aouniste qui avaient été arrêtés lors des rafles opérées par les services de renseignements de l’armée libanaise dans les rangs de l’opposition chrétienne, le 7 août dernier. Ces militants avaient été remis en liberté quelques jours plus tard. Trois responsables des FL, MM. Toufic Hindi, Selmane Samaha et Élie Keyrouz, ainsi que deux journalistes, MM. Antoine Bassil et Habib Younès – arrêtés également dans le cadre de ces rafles –, sont toujours détenus à la prison de Roumieh. Les 77 militants FL et aounistes, rappelle-t-on, avaient été déférés devant le tribunal militaire. Le président de la Cour de cassation, le juge Ralph Riachi, avait cependant prononcé un verdict jugeant le tribunal militaire incompétent dans cette affaire. Les militants sont accusés de s’être livrés à des actions politiques «susceptibles de nuire aux relations du Liban avec des pays amis».
L’avocat général près la cour d’appel du Mont-Liban, le juge Nadim Abdel Malak, a engagé des poursuites contre 77 membres et partisans des Forces libanaises et du courant aouniste qui avaient été arrêtés lors des rafles opérées par les services de renseignements de l’armée libanaise dans les rangs de l’opposition chrétienne, le 7 août dernier. Ces militants avaient...
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