Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Des assurances peut-être insuffisantes

En ce qui concerne le Liban, le président Rafic Hariri a obtenu du président Jacques Chirac l’assurance que ni ce pays ni la Syrie ne seraient dans le collimateur des justiciers américains. Le Premier ministre s’est laissé dire, en outre, qu’on allait sous peu ressusciter le processus de paix régional, à l’ombre ou à la lumière des principes de Madrid comme des résolutions de l’Onu. Le Liban peut-il pour autant se sentir rasséréné ? Des professionnels locaux répondent par la négative. En soulignant, pour commencer, que les garanties ne sont qu’indirectes et qu’il serait bien mieux de les obtenir du véritable meneur de jeu occidental, les États-Unis d’Amérique. D’autant que leur définition du terme de terrorisme diffère nettement de l’approche française. Traduction de texte : Washington, contrairement à Paris, s’obstine à classer le Hezbollah parmi les formations dites terroristes. Même s’il n’en fait pas état dans la liste des 27 cibles qu’il vient de publier. Le tour du Liban, comme de la Syrie via la Békaa, pourrait donc venir par la suite. Il faut bien y prendre garde, soulignent ces politiciens, qui conseillent dès lors au gouvernement de s’adresser à Dieu plutôt qu’à ses saints. Et d’aller parler aux Américains, dès que possible. Pour obtenir, avec le concours des diplomaties arabes ou amies, qu’on cesse de confondre la résistance de libération, ici comme en Palestine, avec le terrorisme. Et qu’on regarde un peu, à ce propos, du côté d’Israël, État terroriste par excellence, si l’on peut dire.
En ce qui concerne le Liban, le président Rafic Hariri a obtenu du président Jacques Chirac l’assurance que ni ce pays ni la Syrie ne seraient dans le collimateur des justiciers américains. Le Premier ministre s’est laissé dire, en outre, qu’on allait sous peu ressusciter le processus de paix régional, à l’ombre ou à la lumière des principes de Madrid comme des...