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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Congrès - « Mondialisation et situation de la femme » - La « féminisation de la pauvreté », nouvel aspect de l’inégalité entre les sexes

Sur le thème «La mondialisation et ses conséquences sur la situation de la femme», le centre d’études et de recherches sur les droits de la femme, en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert, a organisé hier un congrès d’un grand intérêt à l’hôtel Alexandre. Dans l’exposé d’introduction, M. Adib Nehmé a brossé à grands traits les caractéristiques principales de la mondialisation, qui ne se limite pas à des aspects économiques, mais s’étend aussi au politique et au culturel. Cette mondialisation, a-t-il souligné, est rendue possible par le progrès scientifique et technologique, ainsi que celui de l’information et des communications. L’émergence, après l’effondrement de l’URSS, d’un monde unipolaire a accentué cette mondialisation, avec la consolidation du pouvoir de firmes multinationales dans le domaine non seulement des services, mais de la banque et de la finance, a dit M. Nehmé. Le conférencier a même noté l’émergence d’une «féminisation de la pauvreté», nouvel aspect de la discrimination entre les sexes qui marque le monde contemporain. Pour M. Assaad Atat, la mondialisation, le plus souvent, ne signifie rien de plus que «l’hégémonie des représentations occidentales sur le monde», même les droits de l’homme étant «vendus comme une marchandise», au mépris des droits des collectivités et des peuples, maintenus dans la pauvreté par des échanges inégaux. «Sinon, que signifie le fait que, durant les dernières décennies du XXe siècle, quelque 20 millions de bébés du Sud ont été vendus à des familles du Nord ?», a dit le conférencier, pour lequel «les conséquences douloureuses de la mondialisation le sont encore plus pour les femmes que pour les hommes». En conclusion, Mme Fahimé Chareddine a relevé que «le mouvement féministe libanais perçoit la mondialisation à travers une grille idéologique qui ne fait pas de distinction entre les valeurs positives qui accompagnent le processus de mondialisation, notamment dans le domaine des droits de l’homme et de la femme, des valeurs démocratiques, de la culture et de la responsabilisation, qui sont toutes des valeurs dont les sociétés arabes contemporaines ont besoin, et les conséquences négatives des lois du marché».
Sur le thème «La mondialisation et ses conséquences sur la situation de la femme», le centre d’études et de recherches sur les droits de la femme, en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert, a organisé hier un congrès d’un grand intérêt à l’hôtel Alexandre. Dans l’exposé d’introduction, M. Adib Nehmé a brossé à grands traits les caractéristiques...