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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Polémique - Mise en garde de Pierre Gemayel à Hobeika

«On comprend mal que M. Hobeika puisse persévérer dans sa volonté de médire du président Gemayel chaque fois qu’il s’adresse à la presse. On dirait qu’il n’a pas encore réalisé que le temps où cette politique était savamment dosée et orchestrée est bel et bien mort et enterré et qu’il n’a plus à insister dans ce sens-là au risque de se voir confronté à ses anciens dossiers que nous sommes prêts à rouvrir à n’importe quel moment». C’est, en substance, la teneur du communiqué que le bureau du député M. Pierre Amine Gemayel a publié hier en réponse à une déclaration de M. Élie Hobeika, ancien député et ministre et ancien membre du parti Kataëb, considérée par les milieux de l’ancien chef de l’État comme «tendancieuse» et nécessitant cette mise en garde. M. Gemayel trouve aussi étonnant que M. Hobeika se sente de nouveau «concerné» par les affaires du parti qu’il a délaissées depuis des lustres. «Ce regain d’intérêt pour les affaires du parti est plus que suspect. On comprend mal, après toutes ces années d’éloignement et de rupture, que M. Hobeika veuille de nouveau se mêler de cette institution à laquelle rien le relie plus. On dirait qu’il entend se servir du parti Kataëb comme d’un tremplin pour un retour sur la scène politique où il n’ a plus sa place depuis des années», a poursuivi le communiqué. Enfin, le bureau de M. Gemayel a trouvé bon de rappeler à M. Hobeika que «s’il est toujours en vie, il doit cela au président Gemayel lui-même qui a autorisé les forces armées à le sortir de son QG lors de la lutte qui l’opposait à ses adversaires au sein des FL qui avaient menacé de l’ensevelir sous les décombres du bâtiment où il se trouvait».
«On comprend mal que M. Hobeika puisse persévérer dans sa volonté de médire du président Gemayel chaque fois qu’il s’adresse à la presse. On dirait qu’il n’a pas encore réalisé que le temps où cette politique était savamment dosée et orchestrée est bel et bien mort et enterré et qu’il n’a plus à insister dans ce sens-là au risque de se voir confronté à ses...