Les artistes

–Omar Pène et le Super Diamono de Dakar (Sénégal) : Omar Pène est l’une des figures emblématiques du m’balax, le rythme roi du Sénégal. Il chante les laissés-pour-compte et les chômeurs de Dakar. Omar Pène est le créateur du Super Diamono de Dakar qui a su allier, dès les années 70, sonorités modernes et rythmes traditionnels. Il a sorti en mai un album «25 ans» qui consacre une carrière de plus d’un quart de siècle. Le 15 septembre, Hôtel Mélia Riviera, Beyrouth. – Lili Fatale(Québec) : Derrière ce nom tiré d’une BD de Lauzier se cache Nathalie Courchesne, la voix et l’auteur des chansons de Lili Fatale. Ce trio montréalais tisse une trame sonore qui verse autant dans le western spaghetti et le yéyé des sixties que dans le new wave des années 80 et les explorations groovy des années 2000. Une véritable mosaïque pleine d’humour. 12 septembre, Plage St Hélène, Chekka el-Heri ; 13 septembre, Nadi el-Chkif, Nabatiyeh ; 14 septembre, place de la Municipalité, Jounieh et le 15 septembre, Hôtel Mélia Riviera, Beyrouth. – Gangbé Brass Band (Bénin) Gangbé signifie son du métal en fon. La formation se caractérise par le mélange de percussions traditionnelles et d’instruments à vent (trompette, trombone, saxophone, euphonium) dans une démarche résolument contemporaine. Les dix membres du band opèrent une fusion entre le jazz et la musique traditionnelle béninoise. Le 5 septembre, Thermes Romains de Beyrouth ; 6 septembre, place de la Municipalité de Deir el-Qamar ; 7 septembre à Jazirat el-Mina, Tripoli ; 8 septembre à Nadi el-Chkif, Nabatiyeh et le 9 septembre à la place de la Municipalité, Jounieh. – Prosper Zé (Gabon) La troupe de Prosper Zé, Andzang, a été créée en 1993. Au départ constituée de 4 danseurs, elle compte aujourd’hui 8 danseurs accompagnés de 11 musiciens (et deux techniciens). Propser Zé s’inspire des danses traditionnelles du Gabon. Il est guitariste, chanteur, auteur-compositeur et interprète. Son album Trésor sauvage mêle la musique traditionnelle Fang aux rythmes de la salsa. Le 5 septembre aux Thermes Romains de Beyrouth ; 6 septembre, Jazirat el-Mina, Tripoli ; 7 septembre, Nadi el-Chkif, Nabatiyeh ; 8 septembre, place de la Municipalité de Jounieh ; 9 septembre, place de la Municipalité de Deir el-Qamar. – Soap Kills (Liban) Zeid et Yasmine (aucun lien de parenté) sont les initiateurs de la nouvelles tendance electro-ethno-techno au Liban. Soap Kills n’hésite pas à reprendre les standards de la chanson arabe à sa manière au grand dam des puristes. Le 6 septembre, place de la Municipalité de Deir el-Qamar ; le 12 septembre, plage St. Hélène, Chekka el-Herri ; 13 septembre, Nadi el-Chkif, Nabatiyeh et le 14 septembre, place de la Municipalité, Jounieh. – Secteur B et Karika (Liban) Secteur B est un groupe de jeunes rappeurs libanais et originaires d’Afrique. Ils s’expriment aisément à la fois en français, arabe et anglais. Ils ont beaucoup de choses à dire sur leur vie, leur regard sur la société libanaise et les rapports de cette dernière avec ses jeunes, y compris ses étrangers. Karika, fondé en 1997 par Kabalan Samaha, le quartette n’a jamais cessé depuis d’explorer des sonorités nouvelles créant son propre style de New age Jazz, harmonisé sur les mélodies de Kabalan Samaha. Le 7 septembre, Jaziret el-Mina, Tripoli ; 8 septembre, Nadi el-Chkif, Nabatiyeh ; 12 septembre,à Bulle (ex-City Center dans le centre-ville de Beyouth et le 13 septembre, place de la municipalité de Jounieh.