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Actualités - ANALYSES

Les cercles politiques tirent leurs conclusions - La présidence et la présence militaire syrienne sont des lignes rouges

Selon des sources politiques locales, les récents événements confirment que la présidence et la présence militaire syrienne constituent des lignes rouges que nul n’est autorisé à outrepasser. À part cela, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, soulignent ces personnalités. Dont l’analyse, visiblement favorable au camp des loyalistes proches du régime, développe en substance les arguments suivants : – Les rafles ont atteint leur but. Qui est tout simplement de faire appliquer désormais la loi à tous, sans exception. (Et Toufayli ? serait-on tenté d’objecter). L’État rétablit de la sorte son autorité et son prestige. Les FL dissoutes et le courant aouniste qui ne dispose pas de permis sont interdits de toute action politique. – Cela signifie en clair que nul ne peut plus saisir telle ou telle occasion pour offenser la présidence de la République et la loi. – Cela signifie aussi qu’il n’est plus question de laisser les extrémistes mener campagne pour le retrait des forces syriennes. Les FL et les aounistes doivent cessent de vitupérer contre la Syrie. Pour copier la position du patriarche, qui se contente de réclamer des principes généraux comme la souveraineté, l’indépendance et le pouvoir de décision autonome. La présence militaire syrienne, comme la présidence le répète, est légale, nécessaire et temporaire. Elle conforte l’existence même de ce pays. La Syrie a opéré un redéploiement, en tenant compte des nécessités stratégiques. Mais Taëf ne parle pas de retrait total. Les présidents Sarkis et Gemayel ainsi que le général Aoun, qui avaient réclamé le retrait syrien, avaient altéré les rapports bilatéraux, qui doivent rester bons dans l’intérêt même de ce pays. Le président Hraoui, en ne suivant pas leur exemple, avait renforcé ces liens de fraternité. Il en avait été récompensé par une prorogation de son mandat pour trois ans. – Maintenant que les arrestations ont réalisé leur objectif, des libérations peuvent intervenir. Dans le cadre de l’initiative du président de la République. Qui veut assainir le climat. Et unifier les rangs face aux difficultés de la situation intérieure, comme au danger israélien. Le pardon, quand il est possible, est une vertu d’homme d’État. Le président Lahoud a décidé de résorber les tensions ambiantes en s’ouvrant à tous. – On ne peut sauver un pays où il y aurait un vainqueur et un vaincu. C’est la conclusion évidente qui s’est toujours imposée à l’issue de toutes les épreuves que le pays a pu subir, à cause de ses déchirements. La solidarité, la coopération entre les dirigeants, le rassemblement de toutes les forces actives autour de l’État sont indispensables. Surtout dans un pays composite qui ne peut vivre que sur les équilibres. Il a besoin de ses deux ailes pour aller de l’avant. Aucune partie ne doit éprouver un sentiment d’injustice, d’oppression et de discrimination. L’égalité devant la loi comme dans les droits et les obligations doit être consacrée. Par un État des institutions. Cet engagement, il faudra voir comment il sera tenu.
Selon des sources politiques locales, les récents événements confirment que la présidence et la présence militaire syrienne constituent des lignes rouges que nul n’est autorisé à outrepasser. À part cela, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, soulignent ces personnalités. Dont l’analyse, visiblement favorable au camp des loyalistes proches du régime, développe en substance...