Syndicats - Les « fédérations d’opposition » - critiquent la politique économique

Réunies au siège de la Fédération des employés de banque, les «fédérations syndicales d’opposition» ont publié hier un communiqué condamnant la politique sociale et économique adoptée par le gouvernement et «ses répercussions négatives sur les travailleurs à revenu limité». Le communiqué a également fait assumer la responsabilité de la situation au sein de la MEA, de Télé-Liban, du ministère de l’Information et à l’EDL «aux gouvernements qui se sont succédé durant les dix dernières années et qui ont contribué, à travers une embauche abusive, à créer cet excédent de personnel». Les participants à la réunion ont réclamé des «solutions équitables» à ces problèmes et déploré l’attitude du ministère du Travail «qui, au lieu de se ranger aux côtés des ouvriers, a permis à la société Bonjus de licencier 92 Libanais et de garder le personnel étranger, avec la bénédiction de deux délégués de la CGTL». Le communiqué a également réclamé la solution du problème des taxis équipés de moteurs diesel et la désignation des doyens à l’Université libanaise. Les participants ont exprimé leur refus de la libération des loyers anciens «avant la mise au point d’une politique de l’habitat», et de la vente des réserves d’or de la Banque du Liban.