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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Israël - Le secrétaire général de l’Onu déplore que Beyrouth ait laissé le Hezbollah « opérer près de la ligne bleue » - Annan réclame à nouveau le déploiement de l’armée au Sud

À quelques jours de l’expiration du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le 31 juillet, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a saisi l’occasion de l’envoi de son rapport au Conseil de sécurité pour réclamer une nouvelle fois du gouvernement libanais de déployer l’armée à la frontière libano-israélienne. Comme toujours avant l’expiration du mandat de la Finul, renouvelable de six mois en six mois, le secrétaire général doit adresser un rapport exposant l’action et la situation des Casques bleus au Conseil de sécurité et c’est ce dernier qui, en se fondant sur le document, se prononce sur l’opportunité de la reconduction de leur mandat. M. Annan souligne dans son texte que le gouvernement libanais «a laissé le Hezbollah opérer à proximité de la ligne bleue» qui avait été tracée par l’Onu au lendemain du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud, en mai 2000. «Il devrait prendre de nouvelles mesures, et notamment déployer l’armée, pour assurer le rétablissement de son autorité dans l’ensemble du sud du pays» évacué par Israël, écrit-il. Il demande aussi au Liban «un effort plus énergique et concerté» pour réinstaller son Administration en dispensant à la population les services de santé, d’éducation et les services sociaux qui sont souvent assurés aujourd’hui par le Hezbollah. Le secrétaire général précise dans son rapport que le Hezbollah est déployé le long de la frontière où il occupe des positions fixes et mobiles. Il souligne que «le principal motif de préoccupation» est représenté par les attaques de la formation intégriste dans le secteur des fermes de Chebaa, en particulier celle du 29 juin qui ont provoqué des représailles israéliennes contre des objectifs syriens au Liban. Mais il ajoute que «les nombreuses violations de l’espace aérien libanais par Israël ont en outre aggravé les tensions» et note que l’engagement israélien de cesser les survols au-dessus des villes «n’a toujours pas été suivi d’effet». M. Annan appelle ainsi toutes les parties à mettre fin aux violations de la ligne bleue et à s’abstenir de toute action pouvant déstabiliser la région. Il confirme d’autre part que les effectifs de la Finul seront réduits de quelque 5 800 à 3 600 à l’automne prochain et recommande au Conseil de sécurité de reconduire son mandat pour six mois, jusqu’au 31 janvier 2002. M. Annan avait annoncé en janvier dernier une vaste reconfiguration de la Finul pour transformer cette force en une unité d’observateurs. Beyrouth a pour sa part demandé que la Finul soit maintenue «avec son effectif actuel». Mais le secrétaire général souligne dans son rapport que la réduction de la force devrait se poursuivre avec les départs à la fin de ce mois du bataillon népalais, d’une unité logistique polonaise et de la diminution du contingent finlandais. Il précise que les effectifs de la Finul seront ramenés à 4 500 hommes au 1er août puis à environ 3 600 hommes à l’automne avec les départs des contingents irlandais et finlandais. Au 1er août, les effectifs de la Finul seront les suivants : Fidji (593), Finlande (310), France (234), Ghana (785), Inde (792), Irlande (609), Italie (45), Népal (11), Pologne (514) et Ukraine (650).
À quelques jours de l’expiration du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le 31 juillet, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a saisi l’occasion de l’envoi de son rapport au Conseil de sécurité pour réclamer une nouvelle fois du gouvernement libanais de déployer l’armée à la frontière libano-israélienne. Comme toujours...