Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Les échanges de promesses - entre Hariri et Chirac... -

Selon des sources proches de Koraytem, le Premier ministre aurait promis au président français que «d’ici à quatre mois, le gouvernement prendra une série de mesures visant à la réduction des dépenses. Il y en aura même certaines qui seront très surprenantes». En clair, le cabinet Hariri ne risquera pas de faire la fine bouche : quel que soit le secteur, quelles que soient les conditions, quels que soient les sacrifices, là où les dépenses pourront être baissées, elles le seront. Rien d’étonnant donc si l’on voit, dans quelques semaines, des réductions allant jusqu’à 50 %, comme cela a été le cas, tout récemment, pour la Caisse des déplacés et le Conseil du Sud, qui ont vu leur budget passer d’un milliard à 500 millions de livres libanaises. Les nominations administratives, la part belle qui sera donnée aux administrations dites productives, le processus de privatisation qui ira crescendo, avec, en parallèle, le règlement du dossier des cellulaires, la bonification de la collecte étatique – travailler là où le bât blesse (électricité, eau, téléphone), la simplification des formalités – ne plus faire attendre, des mois, les Libanais qui viennent régler leurs dus, etc. Voilà en gros, et entre autres, ce à quoi le gouvernement donnera, dans les prochains jours, ou continuera de donner, la priorité. Quant à Jacques Chirac, il aurait promis en contrepartie au Premier ministre d’intervenir personnellement pour faciliter la signature de l’accord d’association dans le cadre du partenariat libano-européen. Qui est en ce moment au point mort à cause d’absence de décision dans le secteur des échanges agricoles. Et selon les mêmes sources, la signature de cet accord interviendrait, elle aussi, avant la fin de l’année.
Selon des sources proches de Koraytem, le Premier ministre aurait promis au président français que «d’ici à quatre mois, le gouvernement prendra une série de mesures visant à la réduction des dépenses. Il y en aura même certaines qui seront très surprenantes». En clair, le cabinet Hariri ne risquera pas de faire la fine bouche : quel que soit le secteur, quelles que soient...