La « transaction à l’amiable » - proposée à Dahdah

De nombreux exemples de bizarreries de facturations et de règlements par des moyens détournés existent à l’EDL. Mis en cause dans le scandale des factures impayées, M. Lucien Dahdah, ancien ministre des Affaires étrangères, nous fait parvenir une mise au point, dans laquelle il affirme, en gros, ce qui suit : «Mon nom figure dans la fameuse liste publiée par les employés de l’EDL, pour des factures impayées de ma maison à Kfour, qu’avant fin 1996, je n’habitais pas en permanence, puisque je résidais à Paris. Or, depuis 1994, aucune notification officielle ne m’était parvenue d’un percepteur de l’EDL, et personne ne m’avait mis en demeure de régler mes arriérés, sous peine de coupure de courant (…) Quand, début 1997, j’ai pris connaissance du montant de mes factures, j’ai immédiatement demandé à l’EDL une enquête de vérification, et je me suis abstenu de régler les arriérés. Et pour cause, des factures d’un montant de 2,5 millions de livres pour deux mois m’étaient présentées, pour les années où je me trouvais à Paris. Un employé de l’EDL, G.G., m’a alors proposé une transaction à l’amiable, et le paiement d’un forfait de 4 000 dollars pour apurer les arriérés. Je lui ai remis un chèque, estimant que le montant fixé était raisonnable, puisqu’il s’agissait d’une moyenne de 700 000 LL pour chaque tranche de deux mois. Quatre ans plus tard, j’apprend que la démarche n’avait pas abouti. Le percepteur propose alors de me rembourser le montant au moyen d’une dizaine d’échéances. J’ai demandé à ce que son engagement soit accepté par l’EDL, ce qu’il n’a pu obtenir. L’affaire est restée en suspens et je n’ai plus jamais été notifié de payer les arriérés de mes factures».