Partis - « Le Liban, otage de la situation - régionale », selon le PNL

Le Parti national libéral (PNL) a estimé hier que «le Liban est l’otage de la situation régionale sur un double plan : d’un côté, au niveau de la confrontation avec Israël, à travers l’engagement résistant dont il ne s’est pas détourné un seul jour, et de l’autre, au niveau du front pour le recouvrement de l’indépendance, de la souveraineté et de la libre décision». «D’un côté comme de l’autre, la communauté arabe a renoncé à ses obligations nationalistes», selon le PNL, réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, qui a critiqué «l’insouciance» de cette communauté. «La résignation des gens du pouvoir, de gré ou de force, à tenir un discours idéologique, dont les auteurs se sont octroyé le droit d’élaborer la stratégie nationale d’une manière conforme à leur doctrine, à leurs alliances et à leurs intérêts, complique encore plus la situation», a ajouté le PNL. «Qu’ont-ils à gagner de cette politique ? Qu’attendent-ils de positif en se soumettant ?», s’est interrogé le parti en s’adressant au pouvoir. Le PNL a souhaité «l’établissement d’un dialogue qui aboutirait à la libanisation des choix, à la fin de la marginalisation et des accusations de trahison». «Toutes les données se recoupent pour se répercuter de manière négative sur le Liban, dont le destin est entre les mains des gouvernants et qui ploie sous les crises considérables, l’immigration en accroissement (...) et l’économie qui est sur la voie de la banqueroute non déclarée», a conclu le PNL.