Une journée avec trois «guépards»

«Les guépards, c’est comme notre deuxième famille. Jamais on n’a pensé à partir. C’est notre choix, on aime tout ce qui est aventure et action». Ces trois membres de l’équipe ont été acceptés après une série de tests physiques et psychologiques de très haut niveau. «Ce sont des tests d’ordre physique, comme une épreuve de natation, de course à pied… Psychologiquement, on essaye de voir notre capacité à résister à la souffrance. On peut nous laisser par exemple une semaine sans manger, il faut tenir. Très tôt le matin, on commence l’entraînement. Course à pied, endurance, rappel, séances de tir sont prévus, jusqu’à 14 heures. On se repose jusqu’à 17 heures, heure à laquelle on attaque les sports de combat. Taekwondo, karaté au programme. S’il y a une simulation d’attaque, il faut se préparer psychologiquement et physiquement. Pour se nourrir, chacun s’occupe de son ravitaillement», précise l’un d’entre eux. Avec la nouvelle caserne à Dbayé, les guépards espèrent avoir une cantine et un nouveau matériel. Extinction des feux aux alentours de 21 heures. L’équipe de veille loge, bien sûr, à la caserne.