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Actualités - CHRONOLOGIES

BALLET - Dernière représentation, ce soir, au Forum de Beyrouth - Le « Lac des cygnes » : la grâce ailée…

Enthousiasme du public à la première du Lac des cygnes, présenté au Forum de Beyrouth par la troupe du ballet-théâtre du Kremlin. Cette œuvre, la plus célèbre du répertoire classique, la plus jouée dans le monde, n’en constitue pas moins un morceau de bravoure pour les interprètes, qui doivent relever le défi d’une performance archiconnue. Un défi soutenu avec brio par les soixante-huit danseurs et danseuses de cette compagnie, issue de la pépinière russe de ballet mondialement illustrée par le Bolchoï. Et qui se sont transformés, l’espace d’une soirée, en «cygnes» frémissants, impressionnants d’harmonie gestuelle et de coordination. Une mention spéciale pour la jeune étoile Natalia Balakhnicheva, dans le rôle d’Odette/Odile, et pour Vadim Kremensky (le Jocker), tous deux étourdissants de maîtrise technique. Pirouettes, entrechats, pas de deux, pas de quatre… Une grâce ailée déployée sur deux actes et quatre tableaux, réunissant tous les ingrédients d’un spectacle réussi : une chorégraphie aérienne signée Andrei Petrov, des costumes riches et élégants, de très beaux décors, et la musique colorée de Tchaïkovski (jouée par l’orchestre présidentiel russe, conduit par Pavel Ofsyannikov). Des tableaux vaporeux qui s’accordent parfaitement avec cette trame éminemment romantique, tirée d’une légende germanique. L’histoire Victimes d’un sort que leur a jeté le magicien Rothbart, la belle princesse Odette et ses compagnes ont été transformées en cygnes. Elles ne reprennent leur forme humaine que durant quelques heures : de minuit jusqu’à l’aube. Seul un serment d’amour éternel peut les délivrer de ce maléfice. Le prince Siegfried, en tombant amoureux d’Odette et en l’épousant, rompra le sort. Mais avant cette fin heureuse, les deux amants devront faire face aux machinations du terrible Rothbart, qui déguise sa sœur Odile (le cygne noir) en Odette, pour tromper le prince et l’empêcher de briser le sort. Du romantisme à l’état pur donc, avec toutes les émotions, les fureurs, la tristesse de l’âme slave. Dernière représentation, ce soir.
Enthousiasme du public à la première du Lac des cygnes, présenté au Forum de Beyrouth par la troupe du ballet-théâtre du Kremlin. Cette œuvre, la plus célèbre du répertoire classique, la plus jouée dans le monde, n’en constitue pas moins un morceau de bravoure pour les interprètes, qui doivent relever le défi d’une performance archiconnue. Un défi soutenu avec brio...