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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Le ministre de l’Énergie réclame une clarification de la loi sur les écoutes - Beydoun s’en prend aux « sources défendant la présidence »

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau Mohamed Abdel Hamid Beydoun a estimé que le pays «ne peut être gouverné que par un consensus», ajoutant que «ceux qui essaient de provoquer des tensions et des crises ne prennent pas en considération cet élément». M. Beydoun a tenu ces propos au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, samedi, en son bureau à Tyr. Il a ajouté : «Les sources qui défendent la présidence de la République créent des problèmes à Baabda car, conformément à la Constitution, la présidence de la République est au-dessus des conflits. Lui créer des problèmes revient à l’affaiblir. Il n’est pas dans l’intérêt du chef de l’État qu’on dise qu’il est en désaccord avec quelqu’un, notamment avec le chef du Parlement». Et de renchérir : «Qu’on ne pense surtout pas que si la présidence (de la République) faiblit, une autre (la présidence de la Chambre) sera renforcée. Au contraire». M. Beydoun a mis l’accent sur «la nécessité de mettre fin au jeu des sources qui mine l’État» avant de soulever le problème de la surveillance des lignes téléphoniques, posé durant la troisième journée du débat budgétaire, jeudi. Le ministre a appelé à un règlement judiciaire de ce dossier, estimant qu’il faut empêcher chaque service d’outrepasser ses prérogatives. Il a aussi réclamé une «clarification de la loi» sur les écoutes, «car certaines personnes ont intérêt à susciter des tensions et à gonfler les choses pour barrer la route devant l’application de cette loi». «Le gouvernement est tenu d’apporter cette clarification et d’appliquer correctement la loi», a ajouté M. Beydoun, selon qui le problème doit être tranché au cours de la prochaine réunion du Conseil des ministres. Abordant le conflit libano-israélien sur les hameaux de Chebaa, le ministre s’est dit étonné des appels à une définition des frontières libano-syriennes. «Tout le monde sait qu’il existe une ligne frontalière entre le Liban et la Syrie, connue sous le nom de “la ligne des cimes”. Mais la question est de savoir si une définition des frontières mettrait fin à l’occupation israélienne de Chebaa. Sûrement pas et je pense même qu’en agissant de la sorte, on serait en train d’innocenter Israël et de jeter les responsabilités sur quelqu’un d’autre».
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau Mohamed Abdel Hamid Beydoun a estimé que le pays «ne peut être gouverné que par un consensus», ajoutant que «ceux qui essaient de provoquer des tensions et des crises ne prennent pas en considération cet élément». M. Beydoun a tenu ces propos au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, samedi, en son bureau à Tyr. Il a ajouté...