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Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - « Défendre nos positions, réclamer nos droits » - Sfeir : Nous refusons d’être traités en « quantité négligeable »

«Nous ne sommes pas des guerriers. Nous désirons simplement défendre nos positions, réclamer nos droits et nous refusons d’être traités en quantité négligeable. Nous devons être nous-mêmes et rien d’autre. Le Liban appartient à ses fils et vous appartient donc, vous qui représentez l’avenir. La patrie cesse d’exister quand les générations ne se renouvellent pas. Certaines sociétés occidentales en ont fait l’expérience quand le taux de mortalité y a excédé celui de la natalité et quand les vieux sont devenus plus nombreux que les jeunes. Il faut donc aller de l’avant vers les buts que nous nous sommes assignés», a affirmé hier Mgr Nasrallah Sfeir. «Le pays traverse une crise que personne n’ignore et certainement pas vos parents qui peinent pour assurer votre avenir à travers la culture et le savoir que dispensent les universités. Le Liban ne possède pas de richesses minières ou pétrolières. Ses seules richesses sont la culture et le savoir, grâce auxquelles il demeurera la patrie de la foi en Dieu, de la charité, de la coexistence, de la démocratie et de la paix», a encore dit le patriarche maronite. Mgr Nasrallah Sfeir a tenu ces propos en accueillant hier, à Bkerké, un groupe d’étudiants de l’Université du Saint-Esprit Kaslik (Usek), venus lui demander sa bénédiction. Les étudiants se rendaient à Harissa, à l’occasion de la clôture du mois de Marie, accompagnés par le recteur de l’Usek, le père Youssef Mouannès. Mgr Sfeir devait ensuite accueillir une délégation de l’Institut libanais des handicapés, conduite par le père Georges Jalkh, avant de recevoir M. Toufic Hindi, ancien conseiller politique du chef des Forces libanaises Samir Geagea. À sa sortie de Bkerké, M. Hindi a déclaré qu’il est impossible «de faire face à la situation régionale explosive par des fanfaronnades ou par le refus du dialogue», insistant sur «la nécessité d’accorder au manifeste de Kornet Chehwane l’importance qu’il mérite». Il a également réclamé le déploiement de l’armée au Liban-Sud et le repositionnement des troupes syriennes dans la Békaa. Mgr Seir devait ensuite recevoir M. Alfred Madi, membre de l’opposition Kataëb, puis le député Farid el-Khazen, le chef du Front libanais Ernest Karam et enfin l’ancien ambassadeur Simon Karam qu’il a retenu à déjeuner.
«Nous ne sommes pas des guerriers. Nous désirons simplement défendre nos positions, réclamer nos droits et nous refusons d’être traités en quantité négligeable. Nous devons être nous-mêmes et rien d’autre. Le Liban appartient à ses fils et vous appartient donc, vous qui représentez l’avenir. La patrie cesse d’exister quand les générations ne se renouvellent pas....