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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - « Les Libanais ne sont pas coupables des agissements du Hezbollah », souligne ben Eliezer - Israël ne riposterait que sur des objectifs syriens - en cas d’attaques à la frontière

Le ministre israélien de la Défense Binyamin ben Eliezer a de nouveau prévenu hier, à la veille du premier anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud, que l’armée israélienne tirerait sur des objectifs syriens au Liban en cas d’attaques du Hezbollah. «Nous considérerons les Syriens comme les responsables exclusifs de ce qui se passe au Liban. C’est pourquoi nous continuerons à leur tirer dessus en cas d’attaques du Hezbollah», a affirmé M. ben Eliezer à la radio militaire israélienne. L’armée israélienne a été placée en état d’alerte renforcée à la frontière libanaise de crainte de tirs de roquette ou de tentatives d’infiltration du Hezbollah à l’occasion de l’anniversaire du retrait israélien unilatéral du Liban-Sud intervenu à l’aube du 24 mai, a indiqué la radio militaire. «Il n’y a en effet pas une opération du Hezbollah qui ne soit coordonnée et contrôlée par les Syriens. Les Libanais ne sont pas coupables des agissements du Hezbollah, qui regroupe une poignée d’assassins dont l’objectif est de plonger le Liban dans le chaos», a ajouté le ministre de la Défense. «Je ne donnerai jamais l’ordre à l’armée israélienne de tirer vers des localités civiles libanaises dans lesquelles se cachent le Hezbollah, de même je n’ai pas l’intention de m’en prendre aux infrastructures économiques du Liban», a ajouté M. ben Eliezer. Le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh avait réagi officiellement lundi aux avertissements lancés dimanche dernier par M. ben Eliezer, en affirmant que son pays n’en tenait pas compte. «Nous rejetons les menaces israéliennes», avait-t-il déclaré. La dernière attaque du Hezbollah contre une position israélienne dans le secteur des fermes de Chebaa, occupé par l’État hébreu depuis 1967, remonte au 14 mai. Le 16 avril, Israël avait bombardé une position de l’armée syrienne au Liban, tuant un soldat syrien, en riposte à une attaque du Hezbollah sur les fermes de Chebaa. Survols israéliens Par ailleurs, la chasse israélienne a survolé le Liban-Nord hier, pour la seconde fois en six jours, crevant le mur du son au-dessus de cette région, après l’avoir franchi au-dessus de Beyrouth, a annoncé la police. Deux chasseurs bombardiers israéliens ont survolé la région à très haute altitude et leurs bangs ont fait vibrer les vitres des immeubles de Tripoli. Des appareils israéliens avaient déjà franchi le mur du son au-dessus de Tripoli vendredi et poursuivi leur survol au-dessus des villes de Lattaquié, sur le littoral syrien, et de Homs, ont affirmé des voyageurs venus de Syrie. Une heure après avoir franchi le mur du son au-dessus de Beyrouh, les appareils israéliens étaient toujours présents dans le ciel de la capitale, y laissant des trainées blanches. Les chasseurs israéliens ont en outre survolé le Liban-Sud pour la dixième journée consécutive, notamment les secteurs adjacents au secteur des fermes de Chebaa. Quatre chasseurs bombardiers israéliens ont survolé pendant une heure, à moyenne altitude, les bourgades de Chebaa et Kfarchouba, face à ces fermes. Dans le même temps, deux avions-espions de type MK 2 survolaient les fermes de Chebaa, ainsi que les villes de Hasbaya et de Marjeyoun. L’aviation israélienne a intensifié son survol du Liban depuis l’attaque du 14 mai dans les fermes de Chebaa, qui n’avait pas fait de victime.
Le ministre israélien de la Défense Binyamin ben Eliezer a de nouveau prévenu hier, à la veille du premier anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud, que l’armée israélienne tirerait sur des objectifs syriens au Liban en cas d’attaques du Hezbollah. «Nous considérerons les Syriens comme les responsables exclusifs de ce qui se passe au Liban. C’est pourquoi nous...