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Actualités - CHRONOLOGIES

Droits de l’homme - Protestation des avocats de Geagea - La commission parlementaire n’a pas inspecté la prison de Yarzé

Le collectif d’avocats du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a dénoncé hier la mesure d’exclusion de la commission parlementaire des droits de l’homme à l’égard de leur client. Cette commission, «qui a visité toutes les prisons du Liban, a délibérément omis de se rendre à celle du ministère de la Défense, où M. Geagea est détenu depuis sept ans dans un sous-sol où ne parvient pas la lumière du jour», affirme le collectif dans un communiqué publié hier. Il rappelle que les cachots du ministère ont été décrétés «prison officielle» en 1995, précisément pour justifier l’emprisonnement de M. Geagea. «L’omission dont s’est rendue coupable la commission parlementaire vise à exclure de tout contrôle la prison du ministère de la Défense et les interrogatoires qui y sont menés et dont se sont plaints plusieurs détenus», ajoute le texte. Selon le communiqué, la mesure d’exclusion de la prison de Yarzé par le président de la commission parlementaire des droits de l’homme Marwan Farès de la tournée des prisons du pays «s’inscrit dans le cadre d’un abus d’autorité caractérisé visant à servir les intérêts d’une politique étriquée et porte atteinte à la Constitution qui estime que le député représente l’ensemble de la nation». Interrogé par l’AFP, M. Farès a refusé de commenter l’accusation, en se contentant d’indiquer que «la liste des prisons a été établie par la commission et la décision a été prise à l’unanimité de ses membres». Selon le collectif d’avocats, il s’agit d’une «atteinte aux droits les plus élémentaires de M. Geagea et des autres détenus de cette prison, qui ne peut s’expliquer que par des raisons politiques». En conclusion, le communiqué lance un appel à «toutes les organisations locales et internationales concernées par les droits de l’homme à prendre note de cette infraction qui émane, cette fois, de l’autorité chargée de contrôler le pouvoir exécutif». M. Geagea, qui est le seul chef de milice à se trouver sous les verrous, a été condamné, à trois reprises, à la prison à perpétuité.
Le collectif d’avocats du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a dénoncé hier la mesure d’exclusion de la commission parlementaire des droits de l’homme à l’égard de leur client. Cette commission, «qui a visité toutes les prisons du Liban, a délibérément omis de se rendre à celle du ministère de la Défense, où M. Geagea est détenu depuis sept ans dans un...