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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Le pouvoir ne doit pas renoncer au dialogue, selon le PNL

Réuni hier sous la présidence de Dory Chamoun, le Parti national libéral a estimé que «le pouvoir ne devrait en aucun cas prendre pour prétexte les derniers développements (le raid israélien contre des positions syriennes au Liban en particulier) pour ne pas enclencher le dialogue» dans le pays. Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion, c’est la seule façon de «réduire la tension provoquée par des factions dont les objectifs sont connus». Le PNL a en outre mis en garde contre «les méthodes répressives auxquelles ont recours certains responsables, en particulier ceux qui assument des fonctions sécuritaires». «Ces pratiques, a-t-il estimé, sont préjudiciables à l’économie libanaise et risquent d’ébranler les fondements du pays, incitant les Libanais à l’exode». D’autre part, le PNL a exhorté les Libanais à «s’attacher aux constantes nationales en évitant d’œuvrer à des fins sectaires et personnelles» et «à avoir foi dans un Liban, patrie définitive pour tous ses fils, souverain, libre, indépendant et démocratique, coopérant au plus haut point avec ses frères et amis». Sur un autre plan, le communiqué a stigmatisé l’attaque israélienne contre une position militaire syrienne à Dahr el-Beidar, déplorant les pertes humaines qu’elle a causées. Aux yeux du PNL, il convient d’éviter tout litige avec les Nations unies en demandant à la Syrie de fournir au Conseil de sécurité tous les documents officiels prouvant la libanité des fermes de Chebaa. «La balle serait alors dans le camp d’Israël et de l’Onu», ajoute le communiqué, qui condamne par ailleurs les agressions israéliennes contre les Palestiniens. Selon le PNL, la violence actuelle dans les territoires autonomes menace la région d’un conflit généralisé dont les conséquences pourraient être très graves. Il a appelé les organisations internationales et les États-Unis à mettre fin au plus vite à cette escalade et à réunir les parties concernées autour de la table des négociations.
Réuni hier sous la présidence de Dory Chamoun, le Parti national libéral a estimé que «le pouvoir ne devrait en aucun cas prendre pour prétexte les derniers développements (le raid israélien contre des positions syriennes au Liban en particulier) pour ne pas enclencher le dialogue» dans le pays. Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion, c’est la seule façon...