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Actualités - CHRONOLOGIES

Ballet Musical - Les 20 et 21 avril au Casino du Liban - L’esprit de « Z » à travers un hommage à Theodorakis

The Spirit of Zorba the Greek, c’est un ballet musical en hommage au grand compositeur Mikis Theodorakis présenté par les danseurs et la chorale de Diastasis et les danseurs de Dionisos avec, en invitée d’honneur, la grande vedette grecque Margarita Zorbala accompagnée de son orchestre. Au Casino du Liban, vendredi 20 et samedi 21 avril à 21h. Margarita Zorbala est née en Taskendi ( ex-Union soviétique). Ses parents étaient des réfugiés politiques grecs. Son père, Stavros, écrivain, et sa mère, Katerina, actrice et chanteuse, se sont assurés que la langue et l’histoire grecques restent une partie intégrante de son éducation. Adolescente, Margarita connaissait et chantait les œuvres de Mikis Theodorakis et de Manos Hadjidakis. À 17 ans, le grand compositeur grec l’invite en Grèce pour chanter Ballades, poème de Manolis Anagnostakis. C’est ainsi que débutera leur collaboration qui durera deux ans. Cinq albums et plusieurs concerts en Europe, en Amérique et au Canada plus tard, Margarita Zorbala participe avec le grand poète Yiannis Rostos sur l’album 12 Russian Folk Songs. La chanteuse grecque monte également sur les planches avec Wild Honey de Michael Frein et Crime and punishment de Dostoïevski. Depuis 1993, Margarita vit à Chypre et se produit en concert à chaque fois qu’elle sent le besoin de «communiquer avec son public». Mikis Theodorakis Mikis Theodorakis est né en 1925 sur l’île de Chios. Passionné de musique dès son enfance, il écrit ses premières compositions à 13 ans. Après l’occupation de la Grèce par les troupes allemandes, italiennes et bulgares, il est arrêté une première fois à Tripoli en 1942 par l’occupant italien. L’année suivante, il est de nouveau arrêté et torturé. Relâché, il entre dans la clandestinité à Athènes et devient membre de l’Organisation du front national de libération. Il milite dans la Résistance et suit parallèlement, en cachette, des cours au conservatoire d’Athènes auprès de Philoktitis Economidis. Après la Libération, Theodorakis se joint à la lutte contre la prise de pouvoir par les forces contre-révolutionnaires qui engendre la guerre civile en Grèce de 1945 à 1949. Arrêté plusieurs fois, Theodorakis est si violemment battu par la police lors d’une démonstration, le 26 mars 1946, qu’il est tenu pour mort et transporté à la morgue. Déporté une première fois en 1947 à l’île d’Icarie, il est transféré en 1948 à Macronissos, un de ces enfers sur terre que les hommes du XXe siècle ont réussi à installer pour briser ceux qui ne partagent pas leurs opinions. Affreusement torturé, Theodorakis est un des rares à survivre à cet enfer, mais pendant dix ans encore, il souffrira de la «fièvre de Macronissos». En 1950, il passe ses examens au conservatoire et obtient son diplôme en harmonie, contrepoint et fugue, et le 5 mai, son œuvre Assi Gonia y est créée. En 1954, Mikis s’inscrit au conservatoire de Paris dans les cours d’Eugène Bigot et d’Olivier Messiaen. Sa Suite n°1 pour piano et orchestre obtient en 1957 la médaille d’or au Festival de Moscou. Trois musiques de ballet: Antigone (chorégraphie de John Cranko à Covent Garden), Les Amants de Téruel (ballets de Ludmilla Tchérina) et Le feu aux Poudres remportent un grand succès à Paris et à Londres. Theodorakis, au moment où il réussit à entrer dans le cercle des jeunes compositeurs internationalement reconnus, découvre la musique populaire grecque. Sur les paroles de son frère Yannis, il compose Lipotaktes (Le Déserteur) et sur le cycle de poèmes de Yannis Ritsos, il écrira Epitaphios, l’œuvre avec laquelle il créera la renaissance de la musique grecque et suscitera une révolution culturelle dans sa patrie dont les conséquences persistent toujours. En 1980, il s’exile volontairement à Paris, reprend son œuvre symphonique des années 50, la métamorphose en des travaux d’une remarquable force expressive. Il achève la composition du Canto General qui, à côté de Zorba le Grec et d’Axion Esti, devient l’œuvre qui le rendra mondialement célèbre comme compositeur. En 1981, Theodorakis est de nouveau élu au Parlement grec comme député. Il abandonne son mandat en 1986 pour se consacrer à son œuvre musicale. En 1987, son premier opéra, Kostas Karyotakis, est créé à Athènes ; en 1988, son ballet Zorba remporte un triomphe dans les Arènes de Vérone. L’œuvre y sera reprise en 1990. Elle est créée également à Varsovie et à Lodz. En 1989, Theodorakis appelle de ses vœux une coalition entre le Parti de droite en Grèce, Nea Dimokratia, et le Parti communiste pour en finir avec les scandales du gouvernement d’Andreas Papandreou et du Pasok. Le 5 octobre 1991, son opéra Medea est créé à Bilbao. En 1992, il écrit, sur demande de Samaranch, le Canto Olympico pour les Jeux olympiques de Barcelone. Son opéra Electre, d’après Euripide, est accueilli triomphalement à Luxembourg par le public de la «Ville européenne de la culture 1995», le 2 mai 1995, dans une réalisation du Teatr Wielki, Poznan (Pologne). Theodorakis vient d’achever la composition de son quatrième opéra : Antigone , ainsi que son premier Concerto pour violoncelle et orchestre. Theodorakis a composé plus de mille mélodies entre musique symphonique, ballets, cantates et oratorios, opéras, musiques pour la scène et pour films – dont un certain nombre de cycles, qui appartiennent maintenant au patrimoine culturel de la Grèce : Epitaphios, Archipelagos, Politia, Epiphania, l’Otage, Mykres Kyklades, Mauthausen, Romiossini, Le Soleil et le temps, Chansons pour Andreas, Mythologie, Nuit de mort, Ta Lyrika, Les Quartiers du monde, Dionysos, Phaedra, Mia Thalassa...
The Spirit of Zorba the Greek, c’est un ballet musical en hommage au grand compositeur Mikis Theodorakis présenté par les danseurs et la chorale de Diastasis et les danseurs de Dionisos avec, en invitée d’honneur, la grande vedette grecque Margarita Zorbala accompagnée de son orchestre. Au Casino du Liban, vendredi 20 et samedi 21 avril à 21h. Margarita Zorbala est née en...