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Actualités - OPINIONS

TRIBUNE - Francophonie manquée

Je me suis longtemps promené dans les avenues du Salon du livre, Porte de Versailles, pour constater littéralement l’absence du Liban officiel, officieux ou éditorial. Je me suis même aventuré dans les allées lointaines des stands d’Afrique du Nord pour essayer d’y retrouver le Liban aux côtés de ses frères arabo-berbero- francophiles, mais en vain. Mon pays, imprimerie par excellence du monde arabe, ne logeait pas non plus sur l’autre rive de la Méditerranée. En cette année du IXe Sommet de la francophonie, le Liban, pays hôte, est le grand absent du Salon du livre de Paris, lieu privilégié entre tous où le grand public aurait pu mieux découvrir notre production intellectuelle et l’apprécier à sa juste valeur. Or l’édition libanaise compte plusieurs milliers d’ouvrages français et bilingues, certes peu d’incunables, qui couvrent des domaines aussi larges que l’érudition, les sciences humaines, les dictionnaires et références, etc. Cette absence, au moment où le Liban a grandement besoin de la reconnaissance du monde francophone face à l’anglais dilueur d’identités, est difficilement acceptable. Est-ce le fait des éditeurs faute de moyens ou du ministère libanais de la Culture faute d’organisation et de moyens ? La réponse est aisée, car la culture est d’abord savoir se situer.
Je me suis longtemps promené dans les avenues du Salon du livre, Porte de Versailles, pour constater littéralement l’absence du Liban officiel, officieux ou éditorial. Je me suis même aventuré dans les allées lointaines des stands d’Afrique du Nord pour essayer d’y retrouver le Liban aux côtés de ses frères arabo-berbero- francophiles, mais en vain. Mon pays, imprimerie...