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Actualités - CHRONOLOGIES

Drame - Zeina Hajjar prise par l’ivresse - des profondeurs - Les commandos de la marine - poursuivent leurs recherches

Zeina Hajjar, perdue jeudi dernier dans «la fosse des requins», au large de Beyrouth, n’a toujours pas été retrouvée. La plongeuse professionnelle a probablement été victime de l’ivresse des profondeurs : «une narcose due à la forte concentration de nitrogène consommé par l’organisme au cours d’une plongée sous-marine à une profondeur dépassant les 40 mètres», indiquent les spécialistes. Jeudi dernier, Zeina, munie d’une bouteille d’oxygène lui permettant de plonger sans aucun danger jusqu’à 40 mètres de profondeur, n’est pas remontée à la surface. Il semble qu’elle ait été prise, à environ 60 mètres au-dessous de l’eau, par l’ivresse des profondeurs, une sensation forte qu’un bon nombre de plongeurs professionnels recherchent. Une sorte de chute libre, où le corps arrête de flotter. Même les plus rodés perdent parfois le contrôle... Âgée de 35 ans, la jolie blonde, qui était accompagnée d’un autre ami plongeur professionnel, n’a pas refait surface. Il a tenté de partir à sa recherche mais l’oxygène lui a manqué. Il a été obligé de remonter seul jusqu’au bateau amarré au large de Beyrouth. Zeina, qui a participé à plusieurs séjours de plongée à Charm el-Sheikh, est perdue depuis jeudi dernier dans la fosse des requins, une crevasse qui s’étend à 100 mètres de la côte entre le Riviera et le phare de l’AUB, où certaines falaises peuvent atteindre 250 mètres de profondeur. Les commandos de l’armée poursuivent les recherches pour retrouver la jeune femme qui porte, autour de la taille et au dos, 65 kilos de matériel de pro. «Ces recherches pourraient durer plus de trois semaines», indique une source informée. Et d’expliquer qu’à «une profondeur de 100 mètres, le spectre lumineux est très faible, et la surface à couvrir au large de Beyrouth est bien importante». De plus, à une telle profondeur, les plongeurs ne peuvent rester que 15 minutes sous l’eau. Les commandos de la marine se relayeront donc. Chaque jour, 15 plongeurs prendront la mer pour retrouver la jeune femme. Les amis de Zeina s’indignent : «D’autres méthodes plus modernes devraient être utilisées», indiquent-ils. En France, en Norvège et ailleurs, de petits sous-marins munis de caméras, pouvant transporter deux plongeurs et aller à des profondeurs d’au-delà de 100 mètres, sont utilisés. Ces «soucoupes» n’existent pas au Liban. Les parents et les amis de Zeina doivent encore attendre un bout de temps pour retrouver leur bien-aimée.
Zeina Hajjar, perdue jeudi dernier dans «la fosse des requins», au large de Beyrouth, n’a toujours pas été retrouvée. La plongeuse professionnelle a probablement été victime de l’ivresse des profondeurs : «une narcose due à la forte concentration de nitrogène consommé par l’organisme au cours d’une plongée sous-marine à une profondeur dépassant les 40 mètres»,...