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Actualités - CHRONOLOGIES

Poursuite de la polémique - entre Hoss et le CPL

La polémique s’est poursuivie hier entre l’ancien Premier ministre Sélim Hoss et le Courant patriotique libre (CPL) au sujet du bombardement de l’Unesco, le 14 mars 1989. Suite à un communiqué publié par son bureau mercredi dans lequel il avait imputé au général Michel Aoun la responsabilité du bombardement, M. Hoss a publié hier une note, dans laquelle il a affirmé «qu’au lendemain du massacre, le 15 avril 1989, il avait envoyé un télégramme au président du comité des six pays arabes, le ministre des Affaires étrangères koweïtien, cheikh Sabah Ahmad al-Sabbah, pour réclamer la formation d’une commission d’enquête sur le massacre», mais que «celle-ci n’avait pas réussi dans sa mission en raison des événements qui se déroulaient au Liban». M. Hoss a par ailleurs répondu à un communiqué du CPL, selon lequel l’armée de Aoun ne possédait pas des obus de 240 mm comme ceux qui sont tombés près de l’Unesco, déclarant : «À cette époque, les forces du général Aoun se sont dotées d’armes russes en provenance de l’Irak». Dans sa réponse, le CPL a estimé «que le président Hoss avait confondu les dates, le massacre de l’Unesco ne s’étant pas produit le 14 avril mais le 14 mars». Le CPL a par ailleurs souligné que les brigades de Aoun «avaient reçu des munitions de l’Irak pour des armes qu’elles possédaient déjà. Il n’avait donc pas d’obus de 240 mm».
La polémique s’est poursuivie hier entre l’ancien Premier ministre Sélim Hoss et le Courant patriotique libre (CPL) au sujet du bombardement de l’Unesco, le 14 mars 1989. Suite à un communiqué publié par son bureau mercredi dans lequel il avait imputé au général Michel Aoun la responsabilité du bombardement, M. Hoss a publié hier une note, dans laquelle il a affirmé...