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Actualités - CHRONOLOGIES

Drame - « Yehia avait transformé - ma vie en enfer » - Le père infanticide ne manifeste aucun remords

L’auteur de l’infanticide atroce commis au camp palestinien de Rachidiyé, Khaled Hariri, a avoué devant le procureur général près la cour d’appel du Liban-Sud, Jamil Beydoun, avoir tué de sang-froid le petit Yehia Hariri (2 ans). «Cet enfant n’est pas le mien, il avait transformé ma vie en enfer», a-t-il dit, ne montrant aucun signe de remords. Le tueur a raconté son crime en détail : ce jour-là, il était rentré à la maison, trouvant le jeune Yehia seul. Celui-ci lui a sauté au cou, et Khaled a répondu à cette marque d’affection par un coup de pied qui a envoyé l’enfant contre le mur. Perdant complètement les nerfs, il l’a alors battu à mort… L’assassin, constatant le décès du petit, a recouvert sa tête d’une serviette et l’a transporté à l’hôpital où un médecin a confirmé sa mort. Faisant passer le meurtre pour un accident, Khaled a fait semblant d’éprouver une grande peine, mais son manège n’a pas résisté à l’interrogatoire au poste de police. L’idée du meurtre a trotté dans la tête de l’assassin suite à des doutes sur la paternité de l’enfant. Selon la version donnée par Khaled, celui-ci aurait eu trois rapports sexuels avec la mère, Abir Ali Mohammed (21 ans). Celle-ci, fille d’un responsable du mouvement Fateh dont Khaled fait également partie, est alors tombée enceinte. À la suite de cela, le futur assassin a été emprisonné après avoir été contraint d’épouser Abir pour une brève période. Mais il n’a jamais été convaincu de sa paternité, ce qui l’a conduit, selon ses dires, au meurtre de sa progéniture «pour rompre les derniers liens avec la mère de l’enfant». Pour sa part, Abir a donné une version totalement différente des événements : elle aurait fait la connaissance de Khaled par le biais de sa première femme, Mahassen, à laquelle elle rendait souvent visite. Durant l’une de ces visites, le mari l’a forcée à le suivre dans la chambre et à avoir des rapports sexuels avec lui, sans que Mahassen ne réagisse à ses cris. Il a récidivé deux fois, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte de lui… d’un enfant qui n’allait pas vivre au-delà de son deuxième anniversaire.
L’auteur de l’infanticide atroce commis au camp palestinien de Rachidiyé, Khaled Hariri, a avoué devant le procureur général près la cour d’appel du Liban-Sud, Jamil Beydoun, avoir tué de sang-froid le petit Yehia Hariri (2 ans). «Cet enfant n’est pas le mien, il avait transformé ma vie en enfer», a-t-il dit, ne montrant aucun signe de remords. Le tueur a raconté son...