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Actualités - CHRONOLOGIES

Trois ans de prison requis - contre Abou Rizk et Nehmé -

Un malheur n’arrive jamais seul. Le président de la CGTL Élias Abou Rizk qui croyait avoir connu le pire en 1997, alors qu’il se heurtait à une très forte opposition de la part des syndicats proches du président du Conseil Rafic Hariri – ce qui lui avait d’ailleurs valu de subir une arrestation préventive –, revit de nouveau une situation identique, mais avec d’autres adversaires. Cela a commencé par son conflit ouvert avec le président de la Chambre Nabih Berry, avec lequel il s’était pourtant allié pour combattre ses anciens ennemis et qui entend imposer désormais sa loi à la centrale syndicale. Entre les deux hommes, c’est une guerre ouverte, les alliés de Berry au sein de la centrale ayant réclamé de nouvelles élections pour se débarrasser de M. Élias Abou Rizk. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que la justice ressort la vieille affaire de fraude et de falsification du procès-verbal des élections syndicales du 24 avril 1997. Le dossier, qui remonte à plus de trois ans, a été brusquement dépoussiéré et le juge d’instruction Hatem Madi a publié hier son acte d’accusation requérant contre M. Abou Rizk et son vice-président Yasser Nehmé trois ans de prison pour avoir falsifié le procès-verbal. Selon le juge d’instruction, les deux hommes auraient affirmé que le quorum avait été atteint lors de la fameuse séance électorale d’avril 94, alors que c’était faux. M. Abou Rizk avait alors argué de ce quorum pour affirmer que les élections étaient légales alors que ses adversaires en avaient organisé d’autres en parallèle. Résultat : le Liban avait été doté de deux centrales syndicales rivales et le conflit n’avait été réglé que quelques mois plus tard avec la démission du président de la seconde centrale M. Ghanim Zoghbi, dans le but de mettre un terme à la division dans les rangs des représentants des travailleurs. Mais la justice a poursuivi son cours, alors même que M. Zoghbi avait retiré la plainte déposée contre Abou Rizk pour usurpation de titre et de fonctions.
Un malheur n’arrive jamais seul. Le président de la CGTL Élias Abou Rizk qui croyait avoir connu le pire en 1997, alors qu’il se heurtait à une très forte opposition de la part des syndicats proches du président du Conseil Rafic Hariri – ce qui lui avait d’ailleurs valu de subir une arrestation préventive –, revit de nouveau une situation identique, mais avec d’autres...