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Actualités - CHRONOLOGIES

LIBAN-USA - Le patriarche maronite s’est rendu hier soir à Detroit - Sfeir : Pas de redressement politique - et économique sans application de la 520 - Minnesota (Minneapolis) – De notre envoyé spécial Habib CHLOUK

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est revenu à la charge concernant la résolution 520, l’application de l’accord de Taëf et la nécessité de recouvrer l’indépendance du Liban par rapport à toutes les forces étrangères présentes sur son territoire. Mgr Sfeir a réaffirmé ses positions de principe sur ce plan au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue au salon de l’église Saint-Maron à Minneapolis (État de Minnesota). Dans la soirée d’hier, le patriarche maronite et la délégation qui l’accompagne ont quitté Minneapolis pour Detroit, dans l’État de Michigan, cinquième étape de son périple en Amérique du Nord. Dans la journée d’aujourd’hui, Mgr Sfeir se rendra à Cleveland, dans l’État d’Ohio. Au cours de sa conférence de presse à Minneapolis, le patriarche maronite a évoqué devant les correspondants étrangers la conjoncture présente sur la scène libanaise, soulignant qu’il espère que le Liban parviendra à reconquérir «le respect de la communauté internationale». «Nous espérons que le Liban sera à nouveau libre et qu’il pourra décider lui-même de son sort et de son devenir». Et le cardinal Sfeir d’ajouter : «Nous espérons voir à nouveau le Liban indépendant de toutes les forces (étrangères) présentes sur son territoire. Nous souhaitons que le Liban redevienne souverain, qu’il soit à nouveau capable de consolider sa démocratie basée sur la coexistence, le respect des libertés et le dialogue entre les cultures et les religions». «Nous rappelons au monde entier que le Liban attend toujours la mise en application de la résolution 520 et de l’accord de Taëf, parrainés tous deux par la communauté internationale, plus particulièrement par les États-Unis, a poursuivi le patriarche maronite. En l’absence d’une application de la résolution 520 et de l’accord de Taëf, la vie politique au Liban sera toujours en régression, de même que la situation économique et sociale continuera à se détériorer, parallèlement à l’exode des jeunes qui ne cessera pas de se poursuivre». Le cardinal Sfeir a, par ailleurs, déploré la situation dans laquelle se trouve une grande partie des habitants du Liban-Sud, soulignant que «certains d’entre eux sont en prison, alors que d’autres ont été forcés de prendre le chemin de l’exil, laissant derrière eux des femmes et des enfants sans aucun soutien de famille». «Je suis là pour informer le peuple américain du fait que les Libanais sont pour une paix juste et durable avec leurs voisins», a indiqué le patriarche maronite. Le cardinal Sfeir a invité à ce propos «le peuple américain à soutenir les Libanais dans leurs efforts de redressement sur les plans politique, économique et social». Se prêtant ensuite aux questions des journalistes présents et des représentants de la communauté libanaise, Mgr Sfeir a indiqué que dans l’éventualité d’un entretien avec le président George Bush, il exposera au chef de la Maison-Blanche le même point de vue qu’il défend dans ses différentes prises de position publiques. Mgr Sfeir a, d’autre part, précisé, en réponse à une question, que l’Église maronite s’étend rapidement dans les pays d’émigration. «Il y a douze ans, a-t-il déclaré, il y avait aux États-Unis douze paroisses maronites. Aujourd’hui, elles sont au nombre de vingt».
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est revenu à la charge concernant la résolution 520, l’application de l’accord de Taëf et la nécessité de recouvrer l’indépendance du Liban par rapport à toutes les forces étrangères présentes sur son territoire. Mgr Sfeir a réaffirmé ses positions de principe sur ce plan au cours d’une conférence de presse...