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Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL SHAMS - Deuxième édition, au TDB - Cinq semaines de défoulement créatif et artistique

Le Théâtre de Beyrouth (Aïn Mreissé) accueillera du 21 février au 27 mars la deuxième édition du Festival Shams. Au programme de cette année, un Festival des jeunes, mais aussi les Journées cinématographiques de Beyrouth organisées par les deux associations coopératives culturelles Beirut D.C. et Shams. C’est ce qu’ont annoncé hier les organisateurs de cette manifestation, Roger Assaf, Hanane el-Hajj Ali et Éliane Raheb, au cours d’une conférence de presse à l’hôtel Rotana-Gefinor. Il y aura donc, du 5 au 27 mars, le Festival des jeunes 2001. Cette troisième rencontre organisée par Shams prend cette année des proportions plus importantes que par le passé et offre la chance à un très grand nombre d’artistes libanais – amateurs et professionnels – de s’exprimer sur scène, durant cinq semaines entières, en soirée. Cinéma, vidéo, théâtre, danse, mime, photographie, musique, poésie, chanson, installation...Qu’importe le mode d’expression, l’essentiel est de dire. «Venez voir le travail de nos jeunes avant qu’ils ne quittent le pays pourrait être notre slogan, a souligné Roger Assaf. Nous ne pouvons pas rester sourds et inactifs face aux problèmes auxquels se trouve confrontée la jeunesse artistique du Liban. Nos jeunes sont dégoûtés, découragés. Ils ont besoin d’extérioriser leurs angoisses, leurs désirs, leurs espoirs et s’ils ne trouvent pas moyen de s’exprimer ici, ils continueront à aller voir ailleurs». Plus de cinquante performances ont été retenues pour le Festival des jeunes 2001. Les interventions seront courtes, comme toujours, pour permettre au plus grand nombre de personnes de participer. Le programme détaillé sera publié jour par jour dans ces mêmes colonnes. Des rencontres et discussions avec des artistes locaux et internationaux sont également prévues. Journées cinématographiques Les Journées cinématographiques de Beyrouth se dérouleront du 22 février au 5 mars. «En l’absence d’une infrastructure cinématographique réelle au Liban, les films d’étudiants ainsi que les films indépendants ont formé un panorama de cinéma alternatif libanais. Ils constituent aujourd’hui la seule mémoire visuelle existant du pays de l’après-guerre, des dix dernières années. C’est ce cinéma alternatif qui est célébré à travers Les Journées cinématographiques de Beyrouth», a rappelé Eliane Raheb. Les objectifs de cette manifestation sont donc de faire découvrir le cinéma alternatif au grand public ; de connaître les expériences similaires des pays de la région et d’essayer de créer un lien entre leurs réalisateurs et leurs producteurs ; de créer un nouveau lien avec le public afin qu’il devienne plus productif à travers des discussions ; d’organiser des conférences et des séminaires autour du cinéma et de ses problèmes, et enfin d’aider les jeunes créateurs à produire leurs films. Considérant l’importance d’une œuvre dans son discours plus que dans sa forme, le festival peut accepter des films très simples sur le plan technique et en refuser d’autres de très grande technicité. Par ailleurs, le festival accorde une attention particulière aux films sociaux et écarte tout film qui ferait la promotion de tout genre de ségrégation. Les Journées cinématographiques de Beyrouth comportent cinq sections principales : – Les films d’étudiants libanais, films de fin d’études universitaires provenant de l’UL de l’Iesav, de l’Alba, de la NDU et de la LAU. – Les films indépendants libanais, dont Quand vient le soir de Mohammad Soueid ; La nuit bleue de Fouad Alaywan ; Khiam de Joanna et Khalil Joreige ; Beyrouth, points de vue de Hady Zaccak et Tombe bleue de Talal Khoury. – Les films indépendants régionaux (Syrie, Jordanie, Palestine et Égypte) dont L’homme à la semelle d’or du Syrien Omar Amiralai et Khalf as-souar du Palestinien Rachid Mecherawi, ainsi qu’un hommage au cinéaste égyptien de grande valeur Yousri Nasrallah, et une rétrospective complète de ses œuvres : Vols d’été ; Mercedes ; Des garçons et des filles ; al-Madina. – Les films de cinéastes arabes vivant à l’étranger, notamment des coproductions, avec un hommage très spécial au cinéaste canadien d’origine libanaise Jayce Salloum, enseignant au New York Film Academy et à Vancouver. À travers ses films qui sont à mi-chemin entre l’art-vidéo et le documentaire, Salloum découvre son identité de façon personnelle et agressive. Quatre de ses œuvres seront présentées au public : Ce n’est pas Beyrouth ; En route vers le Sud ; Introduction de la fin d’une discussion ; Sans titre, avant et après. – Les films produits par Shams et Beirut Development Cinema (Beirut D.C.) : Suite aux tables rondes organisées par le festival de l’an dernier avec les jeunes créateurs, Shams et Beirut D.C. ont lancé des ateliers de production de courts-métrages et de documentaires qui ont fait appel à des participants amateurs et professionnels. Ces ateliers ont produit Loin de toi de Naïm Kayal ; L’homme à la caméra de Waël Noureddine ; Street Play de Samar Kanafani ; Un pied de nez à la guerre de Zeina Sfeir ; Abdo de Ajram Ajram et Fouad Abi-Abdallah d’Élie Yazbeck. À noter enfin que, parallèlement aux projections de films, des tables rondes et des conférences seront organisées. Elles traiteront principalement de la survie des cinémas alternatif et indépendant et de la possibilité de créer un système de coproduction et de diffusion régional. Mardi 27 mars, le Festival Shams sera clôturé par une soirée spéciale à l’occasion de la Journée mondiale du Théâtre, animée par un groupe d’artistes dont les noms auront été sélectionnés par le public qui sera invité à «voter» durant toute la durée du festival. Pour plus d’informations, appeler le 01/366085. Il est conseillé de réserver les billets à l’avance. Tarifs : 3 000 LL par soirée pour le Festival des jeunes ; 5 000 LL par soirée pour les Journées cinématographiques et 30 000 LL (forfait) pour toutes les activités des deux manifestations.
Le Théâtre de Beyrouth (Aïn Mreissé) accueillera du 21 février au 27 mars la deuxième édition du Festival Shams. Au programme de cette année, un Festival des jeunes, mais aussi les Journées cinématographiques de Beyrouth organisées par les deux associations coopératives culturelles Beirut D.C. et Shams. C’est ce qu’ont annoncé hier les organisateurs de cette...